Les gestionnaires du réseau gazier français ont lancé une consultation nationale auprès de l’ensemble des acteurs de l’hydrogène pour imaginer le réseau de demain.
GRTgaz et Teréga, les gestionnaires du réseau de transport du gaz en France, ont lancé le 1er juin une consultation des acteurs de l'hydrogène pour définir la future logistique de transport de cette molécule vue comme un vecteur majeur de décarbonation de l'industrie et des transports. L'objectif est de connaître les besoins et les attentes "afin d’imaginer et planifier ensemble le réseau de transport d'hydrogène de demain", soulignent les deux entreprises.
Tous les acteurs concernés – industriels, producteurs et utilisateurs actuels ou futurs d'hydrogène décarboné, expéditeurs, acteurs publics, experts – sont très largement invités à répondre, par l’intermédiaire d’un questionnaire en ligne, sur leurs attentes en matière de production et de consommation, leurs besoins de stockage... La consultation devra se poursuivre dans le temps, au fur et à mesure que se précisera l'essor du marché de l'hydrogène bas carbone. Aujourd'hui, les projections livrent des chiffres variés : la filière prévoit 220 TWh en 2050, le gestionnaire du réseau électrique RTE table sur 150 TWh.
L'hydrogène suscite un fort intérêt car comme carburant dans un moteur, il n'émet que de la vapeur d'eau et pourrait ainsi contribuer à décarboner industrie et transports lourds. Mais sa production essentiellement basée sur des combustibles fossiles, doit encore être "verdie".
"Situation géographique favorable"
En attendant, "GRTgaz mène des travaux de recherche et développement depuis plus de cinq ans pour adapter son infrastructure au transport d'hydrogène bas-carbone et renouvelable", a souligné son directeur général Thierry Trouvé. "C'est un sujet majeur si l'Europe et la France veulent voir se développer une économie de l'hydrogène qui est indispensable pour réussir la neutralité carbone en 2050. La logistique européenne de l'hydrogène s'invente maintenant", a-t-il ajouté, relevant qu'une partie des canalisations existantes pourront être converties.
Le transport impliquera aussi de "se coordonner avec les voisins européens", notent les gestionnaires de réseaux. À ce stade, en France, de grands pôles de consommation ont été identifiés, surtout autour de plateformes industrielles et de zones portuaires. Le pays apparaît aussi dans une "situation géographique favorable" sur un futur réseau européen reliant Belgique, Allemagne, Suisse ou encore Espagne, où Teréga s'attend à une poussée de l'hydrogène vert issu d'électricité solaire.
Tous les acteurs concernés – industriels, producteurs et utilisateurs actuels ou futurs d'hydrogène décarboné, expéditeurs, acteurs publics, experts – sont très largement invités à répondre, par l’intermédiaire d’un questionnaire en ligne, sur leurs attentes en matière de production et de consommation, leurs besoins de stockage... La consultation devra se poursuivre dans le temps, au fur et à mesure que se précisera l'essor du marché de l'hydrogène bas carbone. Aujourd'hui, les projections livrent des chiffres variés : la filière prévoit 220 TWh en 2050, le gestionnaire du réseau électrique RTE table sur 150 TWh.
L'hydrogène suscite un fort intérêt car comme carburant dans un moteur, il n'émet que de la vapeur d'eau et pourrait ainsi contribuer à décarboner industrie et transports lourds. Mais sa production essentiellement basée sur des combustibles fossiles, doit encore être "verdie".
"Situation géographique favorable"
En attendant, "GRTgaz mène des travaux de recherche et développement depuis plus de cinq ans pour adapter son infrastructure au transport d'hydrogène bas-carbone et renouvelable", a souligné son directeur général Thierry Trouvé. "C'est un sujet majeur si l'Europe et la France veulent voir se développer une économie de l'hydrogène qui est indispensable pour réussir la neutralité carbone en 2050. La logistique européenne de l'hydrogène s'invente maintenant", a-t-il ajouté, relevant qu'une partie des canalisations existantes pourront être converties.
Le transport impliquera aussi de "se coordonner avec les voisins européens", notent les gestionnaires de réseaux. À ce stade, en France, de grands pôles de consommation ont été identifiés, surtout autour de plateformes industrielles et de zones portuaires. Le pays apparaît aussi dans une "situation géographique favorable" sur un futur réseau européen reliant Belgique, Allemagne, Suisse ou encore Espagne, où Teréga s'attend à une poussée de l'hydrogène vert issu d'électricité solaire.