Les industriels des énergies marines renouvelables avancent le potentiel économique de leur secteur d'activité en France où 1.000 emplois sont attendus en 2020.
La filière des énergies marines renouvelables a franchi en 2019 la barre des 3.000 emplois en France, et espère le même dynamisme en 2020 en dépit de la crise sanitaire, selon un bilan des industriels publié mardi 30 juin. Ces emplois se retrouvent aux trois-quarts chez les prestataires et fournisseurs industriels, surtout dans l'éolien en mer posé. L'an dernier, 452 millions d'euros ont été investis, soit + 70 % par rapport à 2018, portés par les développeurs-exploitants.
Pour l'Observatoire des énergies de la mer, qui publie ce bilan, ce boom tient notamment à l'entrée en construction du premier parc éolien au large des côtes françaises, face à Saint-Nazaire. La France conservant du retard dans l'édification de ses parcs, attribués pourtant pour certains depuis 2012, les entreprises réalisent encore une majorité de leur activité à l'export (69 %).
Croissante importante
Mais "les résultats 2019 laissent présager une capacité de croissance importante" à venir, avec Saint-Nazaire et aussi Fécamp et Saint-Brieuc qui ont récemment obtenu leur décision finale d'investissement, pointe l'Observatoire, créé par le Cluster maritime français, en lien avec le Syndicat des énergies renouvelables, le Groupement des industries de construction navale (Gican) et France énergie éolienne.
Toutes les façades en profitent, notamment les Pays de la Loire et la Normandie, avec l'installation de GE à Cherbourg et prochainement de Siemens Gamesa au Havre. Fin 2019, les intentions exprimées laissaient présager 1.000 emplois supplémentaires cette année. "Nous sommes convaincus que cette filière est une bonne candidate à la reprise, qu'elle est résiliente", a dit Christophe Clergeau, de l'Observatoire. L'État s'est engagé à porter 1 gigawatt annuel en appel d'offres.
Les acteurs du secteur se partagent entre TPE/PME et grandes entreprises. Mais seules 12 % sont des "pure players" des énergies marines, note l'enquête, qui relève qu'il s'agit en général pour elles d'une activité de diversification : 15 % sont issues de la construction navale, 11 % de l'environnement, 8 % de l'énergie, du BTP et ou encore de l'aéronautique.
Pour l'Observatoire des énergies de la mer, qui publie ce bilan, ce boom tient notamment à l'entrée en construction du premier parc éolien au large des côtes françaises, face à Saint-Nazaire. La France conservant du retard dans l'édification de ses parcs, attribués pourtant pour certains depuis 2012, les entreprises réalisent encore une majorité de leur activité à l'export (69 %).
Croissante importante
Mais "les résultats 2019 laissent présager une capacité de croissance importante" à venir, avec Saint-Nazaire et aussi Fécamp et Saint-Brieuc qui ont récemment obtenu leur décision finale d'investissement, pointe l'Observatoire, créé par le Cluster maritime français, en lien avec le Syndicat des énergies renouvelables, le Groupement des industries de construction navale (Gican) et France énergie éolienne.
Toutes les façades en profitent, notamment les Pays de la Loire et la Normandie, avec l'installation de GE à Cherbourg et prochainement de Siemens Gamesa au Havre. Fin 2019, les intentions exprimées laissaient présager 1.000 emplois supplémentaires cette année. "Nous sommes convaincus que cette filière est une bonne candidate à la reprise, qu'elle est résiliente", a dit Christophe Clergeau, de l'Observatoire. L'État s'est engagé à porter 1 gigawatt annuel en appel d'offres.
Les acteurs du secteur se partagent entre TPE/PME et grandes entreprises. Mais seules 12 % sont des "pure players" des énergies marines, note l'enquête, qui relève qu'il s'agit en général pour elles d'une activité de diversification : 15 % sont issues de la construction navale, 11 % de l'environnement, 8 % de l'énergie, du BTP et ou encore de l'aéronautique.