Un choc pétrolier, c'est ce que craint le ministre émirati de l'Énergie si la faiblesse des prix sur le gaz et le pétrole doit durer.
Le ministre émirati de l'Énergie, Souheil al-Mazrouei a fait part de ses inquiétudes lundi 15 juin lors d'un entretien par visioconférence, lors d'un événement de l'association US-UAE Business Council.
Selon lui, le maintien de prix du pétrole bas sur une longue période pourrait amener certains producteurs ayant d'importants coûts à se retirer du marché. Ce qui créerait un écart entre la production et la demande, au risque de susciter un bond des cours.
De "très bons signes"
"Nous avons besoin que quelqu'un comble cet écart ou bien nous aurons un choc sur les prix", a ajouté le ministre. "Nous avons besoin de stabilité et d'avoir des prix raisonnables et justes."
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés, dont la Russie, se sont accordés au début du mois pour prolonger en juillet la baisse historique de leur production à laquelle ils s'astreignent depuis le 1er mai.
Souheil al-Mazrouei, qui a salué les "très bons signes" que représente la reprise de la demande venant d'Inde et de Chine – deux des plus grands consommateurs de pétrole au monde –, a affirmé que "les choses reviendront à la normale d'ici un ou deux ans. Sauf si nous avons une deuxième vague de Covid-19..."
La pandémie de nouveau coronavirus et la mise en place des mesures de confinement ont provoqué un ralentissement de l'activité industrielle et des restrictions sur les transports, ce qui a entraîné une chute de la demande en pétrole. À la crise sanitaire se sont ajoutées les tensions entre la Russie et l'Arabie saoudite, deux poids lourds du marché pétrolier, qui ont déclenché une courte mais intense guerre des prix. Hier lundi, la crainte d'une deuxième vague de l'épidémie a de nouveau miné les cours de l'or noir, après la découverte d'un nouveau foyer de contamination en Chine.
Selon lui, le maintien de prix du pétrole bas sur une longue période pourrait amener certains producteurs ayant d'importants coûts à se retirer du marché. Ce qui créerait un écart entre la production et la demande, au risque de susciter un bond des cours.
De "très bons signes"
"Nous avons besoin que quelqu'un comble cet écart ou bien nous aurons un choc sur les prix", a ajouté le ministre. "Nous avons besoin de stabilité et d'avoir des prix raisonnables et justes."
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés, dont la Russie, se sont accordés au début du mois pour prolonger en juillet la baisse historique de leur production à laquelle ils s'astreignent depuis le 1er mai.
Souheil al-Mazrouei, qui a salué les "très bons signes" que représente la reprise de la demande venant d'Inde et de Chine – deux des plus grands consommateurs de pétrole au monde –, a affirmé que "les choses reviendront à la normale d'ici un ou deux ans. Sauf si nous avons une deuxième vague de Covid-19..."
La pandémie de nouveau coronavirus et la mise en place des mesures de confinement ont provoqué un ralentissement de l'activité industrielle et des restrictions sur les transports, ce qui a entraîné une chute de la demande en pétrole. À la crise sanitaire se sont ajoutées les tensions entre la Russie et l'Arabie saoudite, deux poids lourds du marché pétrolier, qui ont déclenché une courte mais intense guerre des prix. Hier lundi, la crainte d'une deuxième vague de l'épidémie a de nouveau miné les cours de l'or noir, après la découverte d'un nouveau foyer de contamination en Chine.
