L’entreprise drômoise McPhy, spécialisée dans la production d’hydrogène, a enregistré un premier semestre 2021 en recul par rapport à 2020. La société reste cependant optimiste sur les perspectives à moyen et long terme.
McPhy, l'un des principaux acteurs français du marché de l'hydrogène, a vu son activité stagner et ses pertes s'accroître au premier semestre 2021. La société drômoise a enregistré sur ces six mois un chiffre d'affaires de 5,2 millions d'euros, contre 5,4 millions un an plus tôt. La faute, explique-t-elle, à "des délais dans la prise de décision de certains donneurs d'ordre".
Comme McPhy a dans le même temps accru ses dépenses – et en particulier ses recrutements – pour passer du stade de start-up à celui d'entreprise industrielle, sa perte nette a doublé sur un an, pour atteindre 8,6 millions d'euros.
Surfant sur l'engouement des investisseurs pour l'hydrogène, McPhy avait levé 180 millions d'euros à l'automne dernier, somme qui devait lui servir à changer d'échelle. Mais l'exercice s'est manifestement montré plus compliqué que prévu et le patron de la société a été limogé il y a deux semaines.
McPhy a aussi vu son image atteinte par l'incident qui a affecté fin juin l'un de ses électrolyseurs en Allemagne – incident qui l'a amené à passer une provision de 1,3 million d’euros pour couvrir le coût du sinistre.
Confiant sur le moyen et long terme
Et le décollage espéré de l'activité n'est pas pour demain. La société table en effet sur un chiffre d'affaires au second semestre "proche de celui constaté au second semestre 2020".
McPhy fait valoir que son modèle économique ne peut être jugé que "sur des cycles longs". Et l’entreprise souligne que les perspectives de ses marchés "restent bien orientées", ce qui le rend "confiant" pour le moyen et long terme.
Ces dernières semaines, McPhy a annoncé les choix de Belfort pour y implanter une usine d'électrolyseurs (les machines produisant de l'hydrogène à partir de l'eau) et de Grenoble pour son usine de stations de recharge en hydrogène.
Comme McPhy a dans le même temps accru ses dépenses – et en particulier ses recrutements – pour passer du stade de start-up à celui d'entreprise industrielle, sa perte nette a doublé sur un an, pour atteindre 8,6 millions d'euros.
Surfant sur l'engouement des investisseurs pour l'hydrogène, McPhy avait levé 180 millions d'euros à l'automne dernier, somme qui devait lui servir à changer d'échelle. Mais l'exercice s'est manifestement montré plus compliqué que prévu et le patron de la société a été limogé il y a deux semaines.
McPhy a aussi vu son image atteinte par l'incident qui a affecté fin juin l'un de ses électrolyseurs en Allemagne – incident qui l'a amené à passer une provision de 1,3 million d’euros pour couvrir le coût du sinistre.
Confiant sur le moyen et long terme
Et le décollage espéré de l'activité n'est pas pour demain. La société table en effet sur un chiffre d'affaires au second semestre "proche de celui constaté au second semestre 2020".
McPhy fait valoir que son modèle économique ne peut être jugé que "sur des cycles longs". Et l’entreprise souligne que les perspectives de ses marchés "restent bien orientées", ce qui le rend "confiant" pour le moyen et long terme.
Ces dernières semaines, McPhy a annoncé les choix de Belfort pour y implanter une usine d'électrolyseurs (les machines produisant de l'hydrogène à partir de l'eau) et de Grenoble pour son usine de stations de recharge en hydrogène.