La cour administrative d'appel de Marseille a rétabli l'autorisation d'exploitation de la plus grande centrale biomasse de France, à Gardanne (Bouches-du-Rhône). Dans un arrêt du 24 décembre, les juges ont estimé "que l'exploitation forestière et la production d'électricité étaient des activités distinctes (...) et qu’elles ne pouvaient être regardées comme participant à la réalisation d’un même programme".
En juin 2017, le tribunal administratif de Marseille avait annulé l’autorisation de l’exploitant, à l'époque le groupe allemand Uniper, estimant qu’il n'avait pas suffisamment évalué l'impact d'une telle usine sur les forêts du Sud-Est. L'État comme Uniper avaient fait appel. GazelEnergie a repris depuis les activités d'Uniper en France.
La somme de 300 millions d'euros a été investie dans cette centrale biomasse qui génère, selon son exploitant, 70 emplois directs. D'une puissance de 150 mégawatts, elle doit fournir à terme 6 % de la production d'électricité de Provence-Alpes-Côte d'Azur, en consommant 850.000 tonnes de biomasse – en grande partie du bois. France Nature Environnement estime qu’elle "prévoit l'abattage de centaines de milliers d'arbres par an, leur transport sur plusieurs centaines de kilomètres, pour produire une électricité qui coûtera trois fois le prix du marché".
Actuellement à l'arrêt, la centrale pourrait redémarrer en janvier "et tourner à plein régime au printemps", selon l’entreprise.
En juin 2017, le tribunal administratif de Marseille avait annulé l’autorisation de l’exploitant, à l'époque le groupe allemand Uniper, estimant qu’il n'avait pas suffisamment évalué l'impact d'une telle usine sur les forêts du Sud-Est. L'État comme Uniper avaient fait appel. GazelEnergie a repris depuis les activités d'Uniper en France.
La somme de 300 millions d'euros a été investie dans cette centrale biomasse qui génère, selon son exploitant, 70 emplois directs. D'une puissance de 150 mégawatts, elle doit fournir à terme 6 % de la production d'électricité de Provence-Alpes-Côte d'Azur, en consommant 850.000 tonnes de biomasse – en grande partie du bois. France Nature Environnement estime qu’elle "prévoit l'abattage de centaines de milliers d'arbres par an, leur transport sur plusieurs centaines de kilomètres, pour produire une électricité qui coûtera trois fois le prix du marché".
Actuellement à l'arrêt, la centrale pourrait redémarrer en janvier "et tourner à plein régime au printemps", selon l’entreprise.