Un avis défavorable de l'Agence française de biodiversité sur le projet de parc éolien en mer du Tréport développé par Engie serait "un signal très négatif" pour la filière éolienne en mer française, selon Engie.
Un avis défavorable sur l'éolien offshore au Tréport, en Seine-Maritime, serait "très négatif" pour la filière, a jugé lundi 15 janvier Isabelle Kocher, directrice générale d'Engie. L'énergéticien a remporté en consortium en 2014 l'appel d'offres pour la construction de ce parc éolien en mer de près de 500 mégawatts, qui prévoit d'installer 62 éoliennes au large du Tréport. Mais ce projet est contesté en Normandie, notamment par les pêcheurs locaux qui critiquent la zone choisie. L'Agence française de biodiversité (AFB) doit se prononcer dans deux semaines et un avis défavorable le remettrait en cause.
"Il faudra regarder dans quelle mesure les projets suivants sont porteurs des mêmes risques mais, pour toute la filière, ce serait un signal très négatif", a affirmé Isabelle Kocher. Outre ce parc, Engie est en train de développer un autre parc éolien en mer près de l'île de Noirmoutier. L'espagnol Iberdrola en développe un et EDF deux.
Les premiers projets
Auditionné mi-décembre par l'agence, Engie a proposé plusieurs modifications pour rassurer les pêcheurs et réduire l'impact du projet sur l'environnement. "Les premiers projets d'une série sont toujours regardés avec plus d'inquiétude, c'est normal", a estimé Isabelle Kocher. "Nous avons changé des paramètres importants du projet", a-t-elle expliqué et, si le coût de ces modifications "n'est pas nul", il est "supportable" car Engie a "pu le prendre en compte en gagnant sur l'efficacité de ses processus par ailleurs", a-t-elle encore déclaré.
"Il faudra regarder dans quelle mesure les projets suivants sont porteurs des mêmes risques mais, pour toute la filière, ce serait un signal très négatif", a affirmé Isabelle Kocher. Outre ce parc, Engie est en train de développer un autre parc éolien en mer près de l'île de Noirmoutier. L'espagnol Iberdrola en développe un et EDF deux.
Les premiers projets
Auditionné mi-décembre par l'agence, Engie a proposé plusieurs modifications pour rassurer les pêcheurs et réduire l'impact du projet sur l'environnement. "Les premiers projets d'une série sont toujours regardés avec plus d'inquiétude, c'est normal", a estimé Isabelle Kocher. "Nous avons changé des paramètres importants du projet", a-t-elle expliqué et, si le coût de ces modifications "n'est pas nul", il est "supportable" car Engie a "pu le prendre en compte en gagnant sur l'efficacité de ses processus par ailleurs", a-t-elle encore déclaré.