Le Projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) prévoit l’installation d’un nouveau parc éolien de 1 gigawatt (GW) en Manche Est et mer du Nord. Première rencontre du débat public, ce 16 novembre à Cherbourg.
Les objectifs ont été fixés : la loi relative à l'énergie et au climat promulguée le 8 novembre veut porter en 2030 à 33 % la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique global en France, contre seulement 16 % actuellement de la consommation brute finale. La part de la seule production d’électricité est établie à 40 %. Concernant l’éolien en mer, il devra progresser avec 1 gigawatt (GW) installé par an, alors qu’aucune éolienne offshore n’est encore en activité dans l’Hexagone. Dans cette perspective, le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) présenté début 2019 a localisé en Normandie le futur huitième parc éolien en mer.
Les critères étudiés ont porté sur la vitesse des vents, la bathymétrie, la houle, le marnage et les vitesses des courants de marée. La macro-zone retenue comme propice à ce développement a ainsi été identifiée par le document stratégique de façade (DSF) Manche Est-mer du Nord. Elle s’étend sur 10.500 km2, avec un espace situé au large de la côte d’Albâtre (2.490 km²) et un autre au large de la Baie de Seine (8.075 km²). Il s’agira donc, à l’issue du débat public ouvert du 15 novembre au 15 mai 2020, de localiser une zone d’implantation "préférentielle" de 300 km² pour un premier parc d’environ 100 à 150 km², ainsi que son aire de raccordement au réseau de transport d’électricité, et d’identifier également d’autres zones pour accueillir des parcs lancés ultérieurement. "Le choix de ces deux zones répond aux critères de faisabilité technico-économiques et vise à limiter les effets du parc sur l’environnement et les activités socio-économiques existantes", assure la commission nationale du débat public (CNDP) saisie en mars dernier par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Les critères étudiés ont porté sur la vitesse des vents, la bathymétrie, la houle, le marnage et les vitesses des courants de marée. La macro-zone retenue comme propice à ce développement a ainsi été identifiée par le document stratégique de façade (DSF) Manche Est-mer du Nord. Elle s’étend sur 10.500 km2, avec un espace situé au large de la côte d’Albâtre (2.490 km²) et un autre au large de la Baie de Seine (8.075 km²). Il s’agira donc, à l’issue du débat public ouvert du 15 novembre au 15 mai 2020, de localiser une zone d’implantation "préférentielle" de 300 km² pour un premier parc d’environ 100 à 150 km², ainsi que son aire de raccordement au réseau de transport d’électricité, et d’identifier également d’autres zones pour accueillir des parcs lancés ultérieurement. "Le choix de ces deux zones répond aux critères de faisabilité technico-économiques et vise à limiter les effets du parc sur l’environnement et les activités socio-économiques existantes", assure la commission nationale du débat public (CNDP) saisie en mars dernier par le ministère de la Transition écologique et solidaire.