Les industriels de l'éolien en mer se disent inquiets du manque d'ambition concernant le développement de cette énergie en France alors que le prochain appel d'offres n'aura pas lieu avant mi-2017.
Les industriels sont inquiets des ambitions du gouvernement français concernant l'éolien en mer.
"On sent bien que ce n'est plus le même élan que ce qu'on a pu connaître. Que ce soit les volumes ou le calendrier, il n'y a pas une grande ambition", a regretté mercredi 18 novembre Frédéric Lanoë, président de France énergie éolienne, lors d'une rencontre au salon annuel de l'Agence européenne de l'énergie éolienne (EWEA) à Paris.
Vendredi 13 novembre, la ministre de l'Énergie a dévoilé les trajectoires envisagées pour le développement de plusieurs énergies renouvelables. Pour l'éolien en mer, la fourchette se situe entre 500 et 3.000 mégawatts supplémentaires lancés en 2023, en plus des 3.000 mégawatts de projets déjà en cours de développement dans le cadre de deux premiers appels d'offres, le dernier ayant été attribué en mai 2014. Le troisième sera lancé au troisième trimestre 2017, prévoit le gouvernement.
"On va finir en 2035"
"Il ne faut pas attendre que la dernière éolienne des premiers projets soit construite" pour lancer le troisième appel d'offres, "sinon on va finir en 2035", a jugé Frédéric Lanoé. "L'ensemble des industriels sont inquiets parce qu'il faut voir derrière les développeurs et les turbiniers l'ensemble des entreprises et des fournisseurs. Si jamais il y a une cassure de deux ou trois ans dans le cycle des projets, c'est autant d'entreprises qui laisseront potentiellement tomber ce marché", a renchéri Vincent Balès, directeur général de WPD offshore France, filiale de l'allemand WPD.
"On sent bien que ce n'est plus le même élan que ce qu'on a pu connaître. Que ce soit les volumes ou le calendrier, il n'y a pas une grande ambition", a regretté mercredi 18 novembre Frédéric Lanoë, président de France énergie éolienne, lors d'une rencontre au salon annuel de l'Agence européenne de l'énergie éolienne (EWEA) à Paris.
Vendredi 13 novembre, la ministre de l'Énergie a dévoilé les trajectoires envisagées pour le développement de plusieurs énergies renouvelables. Pour l'éolien en mer, la fourchette se situe entre 500 et 3.000 mégawatts supplémentaires lancés en 2023, en plus des 3.000 mégawatts de projets déjà en cours de développement dans le cadre de deux premiers appels d'offres, le dernier ayant été attribué en mai 2014. Le troisième sera lancé au troisième trimestre 2017, prévoit le gouvernement.
"On va finir en 2035"
"Il ne faut pas attendre que la dernière éolienne des premiers projets soit construite" pour lancer le troisième appel d'offres, "sinon on va finir en 2035", a jugé Frédéric Lanoé. "L'ensemble des industriels sont inquiets parce qu'il faut voir derrière les développeurs et les turbiniers l'ensemble des entreprises et des fournisseurs. Si jamais il y a une cassure de deux ou trois ans dans le cycle des projets, c'est autant d'entreprises qui laisseront potentiellement tomber ce marché", a renchéri Vincent Balès, directeur général de WPD offshore France, filiale de l'allemand WPD.