Les professionnels de l'éolien souhaitent que le gouvernement revoie ses objectifs à la hausse pour la filière et propose des appels d'offres plus réguliers pour développer l'éolien en mer.
"Le véritable enjeu pour la filière de l'éolien en mer réside dans le calendrier d'appels d'offres que la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) doit définir pour les cinq prochaines années", ont indiqué mardi 16 avril le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et France énergie éolienne (FEE).
La prochaine PPE, feuille de route énergétique de la France d'ici 2028, prévoit d'attribuer au mieux 6 gigawatts de nouveaux projets d'éolien en mer à cet horizon, dont 2,5 à 5 GW d'éolien en mer posé, et le reste en éolien flottant.
Les professionnels souhaitent eux qu'un gigawatt soit attribué chaque année entre 2019 et 2024 puis que le rythme s'accélère.
"Nous regrettons les volumes insuffisants pour l'éolien en mer et une irrégularité dans le lancement des appels d'offres", a déclaré Jean-Louis Bal, président du SER, lors d'une conférence de presse au cours de laquelle le syndicat commentait le projet de PPE.
"Une visibilité insuffisante pour investir dans les capacités industrielles"
Ce rythme représente un frein au "développement durable" de la filière en raison notamment de la "visibilité insuffisante pour investir dans les capacités industrielles et accélérer la baisse des coûts par effet d'échelle".
Les professionnels demandent au gouvernement de prévoir deux appels d'offres supplémentaires d'éolien en mer posé et trois pour l'éolien en mer flottant.
"Des baisses de coûts supérieures aux attentes de l'État pourraient être constatées à très court terme, présentant l'opportunité de financer des projets supplémentaires", a déclaré Olivier Perot, président de FEE.
Les acteurs de l'éolien comptent sur l'appel d'offres pour le projet de parc éolien en mer au large de Dunkerque (Nord), avec un prix attendu en dessous de 70 euros le mégawattheure, pour montrer la compétitivité de cette énergie.
Le lauréat doit être désigné courant 2019, pour une mise en service du parc à l'horizon 2022.
"La PPE fixe le principe d'un volume de 500 mégawatts annuels au-delà de 2025, que nous pourrions réexaminer si la baisse des coûts est plus importante que prévu et permet effectivement, à l'horizon 2030, des projets sans subvention", avait indiqué le Premier ministre, Édouard Philippe, début avril dans une lettre adressée à 120 députés qui l'avaient interpellé à ce sujet dans un courrier.
"Le véritable enjeu pour la filière de l'éolien en mer réside dans le calendrier d'appels d'offres que la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) doit définir pour les cinq prochaines années", ont indiqué mardi 16 avril le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et France énergie éolienne (FEE).
La prochaine PPE, feuille de route énergétique de la France d'ici 2028, prévoit d'attribuer au mieux 6 gigawatts de nouveaux projets d'éolien en mer à cet horizon, dont 2,5 à 5 GW d'éolien en mer posé, et le reste en éolien flottant.
Les professionnels souhaitent eux qu'un gigawatt soit attribué chaque année entre 2019 et 2024 puis que le rythme s'accélère.
"Nous regrettons les volumes insuffisants pour l'éolien en mer et une irrégularité dans le lancement des appels d'offres", a déclaré Jean-Louis Bal, président du SER, lors d'une conférence de presse au cours de laquelle le syndicat commentait le projet de PPE.
"Une visibilité insuffisante pour investir dans les capacités industrielles"
Ce rythme représente un frein au "développement durable" de la filière en raison notamment de la "visibilité insuffisante pour investir dans les capacités industrielles et accélérer la baisse des coûts par effet d'échelle".
Les professionnels demandent au gouvernement de prévoir deux appels d'offres supplémentaires d'éolien en mer posé et trois pour l'éolien en mer flottant.
"Des baisses de coûts supérieures aux attentes de l'État pourraient être constatées à très court terme, présentant l'opportunité de financer des projets supplémentaires", a déclaré Olivier Perot, président de FEE.
Les acteurs de l'éolien comptent sur l'appel d'offres pour le projet de parc éolien en mer au large de Dunkerque (Nord), avec un prix attendu en dessous de 70 euros le mégawattheure, pour montrer la compétitivité de cette énergie.
Le lauréat doit être désigné courant 2019, pour une mise en service du parc à l'horizon 2022.
"La PPE fixe le principe d'un volume de 500 mégawatts annuels au-delà de 2025, que nous pourrions réexaminer si la baisse des coûts est plus importante que prévu et permet effectivement, à l'horizon 2030, des projets sans subvention", avait indiqué le Premier ministre, Édouard Philippe, début avril dans une lettre adressée à 120 députés qui l'avaient interpellé à ce sujet dans un courrier.