Le champ d'éoliennes marines prévu dans la baie de Saint-Brieuc à partir de 2018 sera composé de machines plus puissantes et moins nombreuses que prévu, a indiqué jeudi 10 juillet le consortium de l'espagnol Iberdrola chargé de l'exploiter. "Du fait de leur puissance supérieure, le nombre de turbines installées sur le parc de Saint-Brieuc sera réduit de 100 à 62, pour une puissance totale installée de 496 MW", similaire aux 500 MW envisagés jusqu'à présent, a indiqué le consortium. En pratique, le parc sera constitué d'éoliennes Areva de nouvelle génération, affichant une puissance unitaire de 8 MW contre 5 MW pour les modèles anciens. Le bout des pales de ces éoliennes culminera à 215 mètres, contre 175 mètres auparavant, et les rotors à 188 mètres, contre 135 précédemment, selon la société Ailes Marines, issue du consortium créé par Iberdrola et le français Eole-Res. Si cette visibilité accrue est susceptible d'être attaquée par des opposants au projet, cette nouvelle mouture s'accompagne de l'abandon des fondations en béton, vivement décriées par les pêcheurs, au profit de "jackets", sorte de derricks métalliques sous-marins. "Les jackets permettent au milieu marin de mieux circuler et leur recyclage est plus facile", souligne Jean-Christophe Labastugue, chargé de communication d'Ailes Marines. Le choix de ces jackets a joué un grand rôle dans l'attribution du marché à Iberdrola en avril 2012.
Mais il a été ensuite remis en cause par le consortium en raison de "la nature de sols marins", ce qui a provoqué une levée de boucliers des pêcheurs, farouchement opposés à la mise en place de fondations de béton dont le diamètre aurait atteint 35 mètres. Les jackets "seront réalisées sur le port de Brest, conformément au plan industriel annoncé", précise Ailes Marines. Le coût total du projet reste "inchangé", à 2 milliards d'euros, selon le consortium. "Nous avons maintenant tous les atouts pour le développement d'un réel savoir-faire industriel sur le territoire breton", a estimé Emmanuel Rollin, directeur du projet. Le nouvelle version sera soumise dans les prochains jours au ministère de l'Environnement et du Développement durable, a précisé Jean-Christophe Labastugue. Le parc éolien dans la mer de Saint-Brieuc, remporté par le consortium formé par Iberdrola (70 %) et Eole-Res (30 %), est l'un des six attribués à ce jour par le gouvernement français. Sa mise en place est prévue à partir de 2018 et son entrée en service complète en 2020.
Mais il a été ensuite remis en cause par le consortium en raison de "la nature de sols marins", ce qui a provoqué une levée de boucliers des pêcheurs, farouchement opposés à la mise en place de fondations de béton dont le diamètre aurait atteint 35 mètres. Les jackets "seront réalisées sur le port de Brest, conformément au plan industriel annoncé", précise Ailes Marines. Le coût total du projet reste "inchangé", à 2 milliards d'euros, selon le consortium. "Nous avons maintenant tous les atouts pour le développement d'un réel savoir-faire industriel sur le territoire breton", a estimé Emmanuel Rollin, directeur du projet. Le nouvelle version sera soumise dans les prochains jours au ministère de l'Environnement et du Développement durable, a précisé Jean-Christophe Labastugue. Le parc éolien dans la mer de Saint-Brieuc, remporté par le consortium formé par Iberdrola (70 %) et Eole-Res (30 %), est l'un des six attribués à ce jour par le gouvernement français. Sa mise en place est prévue à partir de 2018 et son entrée en service complète en 2020.