Bolloré Energy et Total Marketing France ont inauguré jeudi 5 septembre le dépôt pétrolier de Rouen Petit-Couronne (DRPC) après avoir investi plus de 100 millions d'euros sur le site de l'ancienne raffinerie Petroplus, fermée en 2013.
"Nous avons investi plus de 100 millions d'euros pour la création de DRPC sur une friche industrielle qui soulevait des inquiétudes en matière de surveillance et de dépollution", a indiqué Hakim Britel, directeur général de Bolloré Energy, lors de l’inauguration à Petit-Couronne (Seine-Maritime). Yvan Cordier, secrétaire général de la préfecture de Seine-Maritime, a estimé qu'il s'agissait d'une "opération exemplaire de reconversion d’un site industriel".
"Ce nouveau site représente un tiers des actifs de Bolloré Energy en Europe, sa zone de distribution englobe la Normandie, l’Ouest de l’Île-de-France et la Picardie", a détaillé Hakim Britel. D'une capacité de stockage de 600.000 m3 répartis sur 27 bacs, le site s’étend sur 170 hectares et emploie entre 20 et 25 personnes, a précisé le directeur de Bolloré Energy. DRPC est en exploitation depuis janvier 2018.
Le dépôt de produits pétroliers est doté de systèmes entièrement automatisés notamment pour la détection et la défense contre l’incendie, le chargement des camions ainsi que la gestion des flux, selon Bolloré Energy. "C’est un dépôt extrêmement stratégique parce que particulièrement bien situé. C’est un dépôt maritime qui permet les importations et, en même temps, très bien connecté au réseau routier facilitant la redistribution", a dit Hakim Britel.
"Les travaux doivent s’achever fin 2019"
Lancés en 2016, les travaux doivent s’achever fin 2019 après, selon Hakim Britel, avoir connu "des retards occasionnant des surcoûts". "Dès qu’on creusait, on tombait sur des tuyaux, du béton... Il a fallu gérer l’héritage issu d’une époque où les gestionnaires de site industriel étaient moins vertueux qu’aujourd’hui", a-t-il confié.
La reconversion dans le stockage d'hydrocarbures et la logistique pétrolière est une solution de reconversion classique pour les ex-raffineries, celles-ci étant par nature équipées d'infrastructures adéquates.
Ouverte en 1929, la raffinerie avait déposé son bilan en janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison mère suisse et le dossier était devenu un des enjeux de la campagne présidentielle. La liquidation avait été prononcée en octobre 2012 par le tribunal de commerce de Rouen, qui avait toutefois autorisé la poursuite de l'activité jusqu'en avril 2013 alors que le site comptait 470 salariés. Le groupement Valgo Bolloré avait été choisi pour assurer la reconversion du site en 2014.
"Ce nouveau site représente un tiers des actifs de Bolloré Energy en Europe, sa zone de distribution englobe la Normandie, l’Ouest de l’Île-de-France et la Picardie", a détaillé Hakim Britel. D'une capacité de stockage de 600.000 m3 répartis sur 27 bacs, le site s’étend sur 170 hectares et emploie entre 20 et 25 personnes, a précisé le directeur de Bolloré Energy. DRPC est en exploitation depuis janvier 2018.
Le dépôt de produits pétroliers est doté de systèmes entièrement automatisés notamment pour la détection et la défense contre l’incendie, le chargement des camions ainsi que la gestion des flux, selon Bolloré Energy. "C’est un dépôt extrêmement stratégique parce que particulièrement bien situé. C’est un dépôt maritime qui permet les importations et, en même temps, très bien connecté au réseau routier facilitant la redistribution", a dit Hakim Britel.
"Les travaux doivent s’achever fin 2019"
Lancés en 2016, les travaux doivent s’achever fin 2019 après, selon Hakim Britel, avoir connu "des retards occasionnant des surcoûts". "Dès qu’on creusait, on tombait sur des tuyaux, du béton... Il a fallu gérer l’héritage issu d’une époque où les gestionnaires de site industriel étaient moins vertueux qu’aujourd’hui", a-t-il confié.
La reconversion dans le stockage d'hydrocarbures et la logistique pétrolière est une solution de reconversion classique pour les ex-raffineries, celles-ci étant par nature équipées d'infrastructures adéquates.
Ouverte en 1929, la raffinerie avait déposé son bilan en janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison mère suisse et le dossier était devenu un des enjeux de la campagne présidentielle. La liquidation avait été prononcée en octobre 2012 par le tribunal de commerce de Rouen, qui avait toutefois autorisé la poursuite de l'activité jusqu'en avril 2013 alors que le site comptait 470 salariés. Le groupement Valgo Bolloré avait été choisi pour assurer la reconversion du site en 2014.