Après la réduction de son soutien au secteur du charbon, le groupe BNP Paribas a annoncé mercredi 11 octobre le prochain arrêt du financement de certains acteurs liés aux hydrocarbures, une décision saluée par l'ONG Les Amis de la Terre.
La banque cesse ses relations avec les acteurs qui ont pour activité principale "l'exploration, la production, la distribution, le marketing ou le trading de gaz et de pétrole de schiste et/ou de pétrole issu des sables bitumineux", a-t-elle précisé.
BNP Paribas a également décidé de ne plus financer les projets "majoritairement dédiés au transport et à l'exportation de gaz et de pétrole de schiste ou de pétrole issu des sables bitumineux", comme par exemple les terminaux GNL (gaz naturel liquéfié) ou les pipelines, a-t-elle poursuivi. Plus particulièrement dans l'océan Arctique, déjà fragilisé par le réchauffement climatique, la banque dit ne pas vouloir financer de projets d'exploration ou de production de gaz et de pétrole.
La banque a également rappelé son engagement de porter ses financements dans les énergies renouvelables à 15 milliards d'euros en 2020, et de consacrer 100 millions d'euros à l'investissement dans des start-up qui innovent en faveur de la transition énergétique. Elle a déjà renoncé au cours des derniers mois à s'impliquer dans certains projets et entreprises liés à l'extraction de charbon, a-t-elle rappelé.
"Plus particulièrement dans l'océan Arctique, déjà fragilisé par le réchauffement climatique"
Côté associatif, l'ONG Les Amis de la Terre a salué les mesures annoncées par BNP Paribas, appelant "les autres banques françaises à mettre un terme à leurs financements aux énergies fossiles extrêmes et à renoncer aux projets de pipelines de sables bitumineux et de terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié prévus Outre-Atlantique". Toutefois, "de nombreuses incertitudes demeurent sur le périmètre d'application des mesures annoncées aujourd'hui et ce sont bien les détails qui permettront de juger précisément l'ambition et le sérieux de la banque à lutter contre les changements climatiques", a nuancé Lucie Pinson, chargée de campagne Finance privée.
BNP Paribas avait été interpellée en mars dernier par des ONG qui lui avaient demandé de se retirer d'un projet de terminal méthanier au Texas, aux États-Unis, qu'elles avaient jugé "incompatible" avec les engagements de la banque à avoir une politique conforme à l'accord de Paris sur le climat. Sur ce dossier, si les Amis de la Terre "regrettent que la banque ne mette pas un terme à son mandat de conseil pour le projet de terminal Texas LNG, il est certain qu'elle ne pourra donc pas le financer". Ce qui constitue "un grave revers pour le projet et un véritable camouflet pour Société générale qui considère le projet Rio Grande LNG, six fois plus gros que Texas LNG, comme favorisant la transition énergétique", pointe l'ONG.
Les ONG ont régulièrement mené des actions contre les banques participant à la promotion des énergies fossiles, 80 % des réserves connues de gaz, charbon et pétrole devant rester dans le sol si l'on veut espérer limiter à 2 °C la hausse de la température mondiale.
BNP Paribas a également décidé de ne plus financer les projets "majoritairement dédiés au transport et à l'exportation de gaz et de pétrole de schiste ou de pétrole issu des sables bitumineux", comme par exemple les terminaux GNL (gaz naturel liquéfié) ou les pipelines, a-t-elle poursuivi. Plus particulièrement dans l'océan Arctique, déjà fragilisé par le réchauffement climatique, la banque dit ne pas vouloir financer de projets d'exploration ou de production de gaz et de pétrole.
La banque a également rappelé son engagement de porter ses financements dans les énergies renouvelables à 15 milliards d'euros en 2020, et de consacrer 100 millions d'euros à l'investissement dans des start-up qui innovent en faveur de la transition énergétique. Elle a déjà renoncé au cours des derniers mois à s'impliquer dans certains projets et entreprises liés à l'extraction de charbon, a-t-elle rappelé.
"Plus particulièrement dans l'océan Arctique, déjà fragilisé par le réchauffement climatique"
Côté associatif, l'ONG Les Amis de la Terre a salué les mesures annoncées par BNP Paribas, appelant "les autres banques françaises à mettre un terme à leurs financements aux énergies fossiles extrêmes et à renoncer aux projets de pipelines de sables bitumineux et de terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié prévus Outre-Atlantique". Toutefois, "de nombreuses incertitudes demeurent sur le périmètre d'application des mesures annoncées aujourd'hui et ce sont bien les détails qui permettront de juger précisément l'ambition et le sérieux de la banque à lutter contre les changements climatiques", a nuancé Lucie Pinson, chargée de campagne Finance privée.
BNP Paribas avait été interpellée en mars dernier par des ONG qui lui avaient demandé de se retirer d'un projet de terminal méthanier au Texas, aux États-Unis, qu'elles avaient jugé "incompatible" avec les engagements de la banque à avoir une politique conforme à l'accord de Paris sur le climat. Sur ce dossier, si les Amis de la Terre "regrettent que la banque ne mette pas un terme à son mandat de conseil pour le projet de terminal Texas LNG, il est certain qu'elle ne pourra donc pas le financer". Ce qui constitue "un grave revers pour le projet et un véritable camouflet pour Société générale qui considère le projet Rio Grande LNG, six fois plus gros que Texas LNG, comme favorisant la transition énergétique", pointe l'ONG.
Les ONG ont régulièrement mené des actions contre les banques participant à la promotion des énergies fossiles, 80 % des réserves connues de gaz, charbon et pétrole devant rester dans le sol si l'on veut espérer limiter à 2 °C la hausse de la température mondiale.