La demande pétrolière n'est pas près d'atteindre un véritable pic en l'absence de décisions politiques fortes, a estimé mardi 13 octobre Fatih Birol, le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Dans son rapport annuel, l'AIE indique ainsi que selon deux de ses scénarios (celui qui extrapole à partir des politiques et des engagements actuels et celui qui imagine une reprise économique plus tardive), la consommation pétrolière doit certes atteindre un plateau au tournant des années 2030, mais sans entamer un repli marqué ensuite.
Selon l'agence, la consommation de pétrole doit chuter de 8 % cette année du fait de la pandémie de Covid-19, avec notamment la quasi-mise à l'arrêt du trafic aérien. Cette situation a alimenté des spéculations sur un possible pic pétrolier qui aurait peut-être été déjà atteint. Le scénario qui se fonde sur les politiques actuelles prévoit ainsi un retour du pétrole à ses niveaux d'avant crise d'ici à 2023.
Le patron de la compagnie nationale saoudienne Aramco, Amin Nasser, qui s'exprimait le mardi 13 octobre dans le cadre d'un forum énergétique, prévoit, pour sa part, un rebond encore plus rapide. "Ma prédiction est que l'on sera remis, je l'espère, d'ici à 2022. Même si je sais que l'AIE parle de 2023", a-t-il dit. "Le pire est clairement derrière nous".
Dans son rapport annuel, l'AIE indique ainsi que selon deux de ses scénarios (celui qui extrapole à partir des politiques et des engagements actuels et celui qui imagine une reprise économique plus tardive), la consommation pétrolière doit certes atteindre un plateau au tournant des années 2030, mais sans entamer un repli marqué ensuite.
Selon l'agence, la consommation de pétrole doit chuter de 8 % cette année du fait de la pandémie de Covid-19, avec notamment la quasi-mise à l'arrêt du trafic aérien. Cette situation a alimenté des spéculations sur un possible pic pétrolier qui aurait peut-être été déjà atteint. Le scénario qui se fonde sur les politiques actuelles prévoit ainsi un retour du pétrole à ses niveaux d'avant crise d'ici à 2023.
Le patron de la compagnie nationale saoudienne Aramco, Amin Nasser, qui s'exprimait le mardi 13 octobre dans le cadre d'un forum énergétique, prévoit, pour sa part, un rebond encore plus rapide. "Ma prédiction est que l'on sera remis, je l'espère, d'ici à 2022. Même si je sais que l'AIE parle de 2023", a-t-il dit. "Le pire est clairement derrière nous".