Le ministère de l'Environnement va consacrer 5 millions d'euros au développement de projets de routes à énergie positive. Il annonce un objectif de 1.000 km d'ici 2020 équipés de cette technologie française.
La ministre de l'Environnement Ségolène Royal a annoncé à Marseille qu'elle allait consacrer 5 millions d'euros à des projets de routes ou de parkings solaires, dont le revêtement produit de l'électricité. "C’est bon pour la route, ça ne dévore pas d’espace vacant et en même temps ça peut être raccordé directement soit sur le réseau (électrique), soit en autoconsommation", a déclaré la ministre, en inaugurant un premier prototype de plaque de "route solaire", sur le chantier de la future rocade autoroutière L2 à Marseille. "Je vais débloquer les financements (...) le plus rapidement possible, pour qu’on puisse maintenant, concrètement, avoir un laboratoire grandeur nature", a-t-elle ajouté.
Appel à propositions cette année
Les premiers éléments photovoltaïques seront installés sur des parkings ou des bandes d'arrêt d'urgence, en attendant que les modèles de "routes solaires" puissent être homologués pour la circulation classique, a-t-elle précisé, ajoutant que la "route solaire" devrait créer des emplois en France. Ségolène Royal avait fixé en janvier l'objectif d'installer 1.000 kilomètres de "routes solaires" en France dans les cinq prochaines années.
Concrètement, il s'agit de dalles solaires de quelques millimètres d’épaisseur, collées à même le sol et capables de résister au trafic automobile sans s'altérer et produisant de l'énergie. L'électricité produite peut par exemple servir à éclairer un tunnel.
Avant que les 1.000 kilomètres de route "à énergie positive" soient construits, le procédé doit encore être testé sur des petites surfaces, de 20 à 50 m2, avec une circulation réduite, et sur des surfaces moyennes, de 100 à 150 m2, en faisant circuler des poids lourds, a précisé le ministère. Des "tests sur des surfaces plus importantes en conditions réelles de circulation routière et d'utilisation de l'électricité produite seront ensuite réalisés", a-t-il ajouté.
Avant la fin de l'année, un appel à propositions auprès des collectivités et des gestionnaires de voirie sera organisé par le ministère.
Appel à propositions cette année
Les premiers éléments photovoltaïques seront installés sur des parkings ou des bandes d'arrêt d'urgence, en attendant que les modèles de "routes solaires" puissent être homologués pour la circulation classique, a-t-elle précisé, ajoutant que la "route solaire" devrait créer des emplois en France. Ségolène Royal avait fixé en janvier l'objectif d'installer 1.000 kilomètres de "routes solaires" en France dans les cinq prochaines années.
Concrètement, il s'agit de dalles solaires de quelques millimètres d’épaisseur, collées à même le sol et capables de résister au trafic automobile sans s'altérer et produisant de l'énergie. L'électricité produite peut par exemple servir à éclairer un tunnel.
Avant que les 1.000 kilomètres de route "à énergie positive" soient construits, le procédé doit encore être testé sur des petites surfaces, de 20 à 50 m2, avec une circulation réduite, et sur des surfaces moyennes, de 100 à 150 m2, en faisant circuler des poids lourds, a précisé le ministère. Des "tests sur des surfaces plus importantes en conditions réelles de circulation routière et d'utilisation de l'électricité produite seront ensuite réalisés", a-t-il ajouté.
Avant la fin de l'année, un appel à propositions auprès des collectivités et des gestionnaires de voirie sera organisé par le ministère.