Les grandes compagnies aériennes américaines profitent de la chute des prix du carburant qui dope leurs bénéfices mais doivent aussi faire face à des incertitudes sur la pérennité de l'embellie.
Derrière les gros profits qu'elles viennent d'annoncer, le tableau d'ensemble des compagnies aériennes américaines est contrasté. Le niveau élevé du dollar, les surcapacités sur des lignes internationales et la concurrence des low cost sur les vols intérieurs, se traduisent par une diminution du revenu par passager.
Conjoncture fragile
American Airlines, United Continental, Delta Air Lines et Southwest Airlines, les quatre grands transporteurs américains, ont vu leurs profits s'envoler d'au moins 30 % au deuxième trimestre. Les deux premières ont même enregistré les plus gros bénéfices trimestriels de leur histoire, aidés par la faiblesse du prix du carburant. C'est ce qui contribue à rendre la tendance fragile.
Le redressement de l'économie américaine ne se retrouve pas forcément dans l'évolution des chiffres d'affaires. D'avril à juin, celui de Delta a progressé de seulement 0,8 %, celui d'American Airlines a reculé de 4,65 % et celui d'United de 4 %. La rentabilité est aussi toute relative. Le revenu par passager et par mile consolidé du secteur a ainsi baissé de 6,5 % en juin, selon Airlines for America (A4A), la fédération des compagnies américaines.
Ces gros transporteurs ont en outre augmenté leurs capacités alors qu'analystes et marchés plaident pour une réduction des vols qui leur permettrait de relever leurs tarifs. Pour le cabinet d'analyses Trefis, ces grandes compagnies n'ont pas le choix : elles doivent augmenter leurs vols intérieurs pour défendre leurs parts de marchés face à la concurrence agressive de "petits" ambitieux tels JetBlue, Alaska et Spirit. Les passagers qui tablaient sur des baisses de tarifs importantes dans le sillage des prix du pétrole sont, eux, déçus et se tournent vers la justice, soupçonnant "une possible entente" tarifaire entre American Airlines, United, Delta et Southwest.
Conjoncture fragile
American Airlines, United Continental, Delta Air Lines et Southwest Airlines, les quatre grands transporteurs américains, ont vu leurs profits s'envoler d'au moins 30 % au deuxième trimestre. Les deux premières ont même enregistré les plus gros bénéfices trimestriels de leur histoire, aidés par la faiblesse du prix du carburant. C'est ce qui contribue à rendre la tendance fragile.
Le redressement de l'économie américaine ne se retrouve pas forcément dans l'évolution des chiffres d'affaires. D'avril à juin, celui de Delta a progressé de seulement 0,8 %, celui d'American Airlines a reculé de 4,65 % et celui d'United de 4 %. La rentabilité est aussi toute relative. Le revenu par passager et par mile consolidé du secteur a ainsi baissé de 6,5 % en juin, selon Airlines for America (A4A), la fédération des compagnies américaines.
Ces gros transporteurs ont en outre augmenté leurs capacités alors qu'analystes et marchés plaident pour une réduction des vols qui leur permettrait de relever leurs tarifs. Pour le cabinet d'analyses Trefis, ces grandes compagnies n'ont pas le choix : elles doivent augmenter leurs vols intérieurs pour défendre leurs parts de marchés face à la concurrence agressive de "petits" ambitieux tels JetBlue, Alaska et Spirit. Les passagers qui tablaient sur des baisses de tarifs importantes dans le sillage des prix du pétrole sont, eux, déçus et se tournent vers la justice, soupçonnant "une possible entente" tarifaire entre American Airlines, United, Delta et Southwest.