United Continental, maison mère d'United Airlines, a annoncé une hausse prochaine de ses capacités aux États-Unis pour rivaliser avec American Airlines et Delta.
Lors de la présentation des résultats annuels et trimestriels, United Continental a détaillé un plan censé permettre à United Airlines d'être présente dans chaque ville américaine importante afin de tirer profit de la croissance matérialisée selon elle par une hausse de la demande dans le trafic aérien. Ses capacités vont ainsi augmenter de 4 à 6 % par an sur les trois prochaines années, ont déclaré les dirigeants de l'entreprise.
Une hausse des capacités se traduit généralement par une baisse des prix des billets d'avions car le rapport entre l'offre et la demande penche en défaveur de la première, ce qu'a d'ailleurs confirmé le groupe déjà engagé dans une politique de baisse des prix pour rivaliser avec les compagnies low-cost américaines. "Le meilleur moyen de rivaliser avec les compagnies low-cost est de proposer les mêmes prix que les leurs", a déclaré un des dirigeants. "Nous ne pouvons laisser les compagnies low-cost avoir un avantage concurrentiel à nos hubs".
À Wall Street, le titre United Airlines a plongé, les marchés craignant que la rentabilité du transporteur se détériore un peu plus.
Pression pour réduire les coûts
Pourtant, les résultats annuels et trimestriels sont solides. Le bénéfice net sur l'année 2017 s'est élevé à 2,13 milliards de dollars, dont 580 millions de dollars au quatrième trimestre, une baisse de 5,8 %, inférieure à ce qu'anticipait le marché. Les revenus ont augmenté de 3,2 % à 37,74 milliards de dollars en 2017 et de 4,3 % à 9,44 milliards lors des trois derniers mois de l'année. Les attentes des marchés étaient respectivement de 37,74 milliards et de 9,42 milliards.
Le revenu par passager par siège disponible et par mile parcouru a augmenté de 0,2 % au quatrième trimestre, mettant fin à deux trimestres consécutifs de recul. Cet indicateur devrait augmenter d'au moins 2 % en 2018, selon United Airlines, dont 40 % du chiffre d'affaires d'United est généré sur les lignes internationales. Le coût par siège disponible rapporté au nombre de miles parcourus, n'a augmenté que de 4 %, malgré une hausse des salaires et de la facture de kérosène.
Le groupe est sous la pression de marchés financiers qui lui demandent de faire des économies, de réduire ses capacités et d'augmenter ses prix.
Une hausse des capacités se traduit généralement par une baisse des prix des billets d'avions car le rapport entre l'offre et la demande penche en défaveur de la première, ce qu'a d'ailleurs confirmé le groupe déjà engagé dans une politique de baisse des prix pour rivaliser avec les compagnies low-cost américaines. "Le meilleur moyen de rivaliser avec les compagnies low-cost est de proposer les mêmes prix que les leurs", a déclaré un des dirigeants. "Nous ne pouvons laisser les compagnies low-cost avoir un avantage concurrentiel à nos hubs".
À Wall Street, le titre United Airlines a plongé, les marchés craignant que la rentabilité du transporteur se détériore un peu plus.
Pression pour réduire les coûts
Pourtant, les résultats annuels et trimestriels sont solides. Le bénéfice net sur l'année 2017 s'est élevé à 2,13 milliards de dollars, dont 580 millions de dollars au quatrième trimestre, une baisse de 5,8 %, inférieure à ce qu'anticipait le marché. Les revenus ont augmenté de 3,2 % à 37,74 milliards de dollars en 2017 et de 4,3 % à 9,44 milliards lors des trois derniers mois de l'année. Les attentes des marchés étaient respectivement de 37,74 milliards et de 9,42 milliards.
Le revenu par passager par siège disponible et par mile parcouru a augmenté de 0,2 % au quatrième trimestre, mettant fin à deux trimestres consécutifs de recul. Cet indicateur devrait augmenter d'au moins 2 % en 2018, selon United Airlines, dont 40 % du chiffre d'affaires d'United est généré sur les lignes internationales. Le coût par siège disponible rapporté au nombre de miles parcourus, n'a augmenté que de 4 %, malgré une hausse des salaires et de la facture de kérosène.
Le groupe est sous la pression de marchés financiers qui lui demandent de faire des économies, de réduire ses capacités et d'augmenter ses prix.
