Depuis le début de la crise due au Covid-19, le trafic passagers des aéroports français a chuté de 20 %. Ce repli va s’accélérer ces prochains mois, selon l’Union des aéroports français, et effacera la croissance de 2019. Le fret avionné devrait subir la même évolution accentuant sa baisse de 2,1 % l’an passé malgré la résistance de Paris-CDG et les bons résultats de Marseille-Provence.
"La crise du coronavirus aura un impact terrible sur le transport aérien, l’attractivité et la connectivité de nos territoires". Pour le président de l’UAF, Thomas Juin, qui présentait les résultats des aéroports français le 10 mars à Paris, "l’urgence est là. Nous réclamons des pouvoirs publics des mesures fortes de report des charges sociales et fiscales pour les entreprises du secteur" et les sociétés d’exploitation aéroportuaires en particulier.
Depuis le début de la crise du Covid-19, l’union évalue la chute du trafic passagers sur les aéroports français à 20 %. "La situation devrait empirer très fortement dans les prochaines semaines avec l’effondrement de la demande, la reconfiguration de l’offre de sièges (dont d’Air France sur plusieurs routes : Chine, Italie, Israël… NDLR) et les défaillances des compagnies aériennes les plus fragiles". La France n’est pas un cas isolé puisque ACI Europe anticipe une chute du trafic aérien passagers de 13,5 % au premier trimestre et de 7,5 % sur 2020 avec pour conséquence financière une perte évaluée à plus de 1,3 milliard d’euros.
Le fret résiste à Paris-CDG
En 2019, la croissance du trafic voyageurs des aéroports français a ralenti pour s’établir à 3,8 % (4,8 % en 2018). Avec 240 millions de passagers, la progression a été stimulée par les grandes plateformes régionales de plus de 5 millions de passagers (+ 6,9 %) ainsi que par les activités low-cost et internationales. De son côté, le fret avionné français a reculé de 2,1 %. Totalisant 2,4 Mt, il a transité à plus de 82 % par les plateformes parisiennes où Paris-CDG totalise 1,9 Mt (- 2,4 %) et Orly 88.600 tonnes (+ 2,8 %). À l’échelle de l’Europe, CDG a conservé sa deuxième place et résisté mieux que les autres grands aéroports : Francfort 2,1 Mt (- 7,2 %), Amsterdam-Schiphol 1,6 Mt (- 9 %) et Londres-Heathrow 1,6 Mt (- 11,2 %).
Trafic postal en berne
Le fret avionné a également baissé sur la plupart des aéroports régionaux à l’exception de Marseille-Provence (+ 5,3 %) et de Bordeaux (+ 5,4 %). Ailleurs, les replis varient de 1,2 % à Toulouse-Blagnac à 17 % pour l’aéroport de Nice-Côte d’Azur.
Le fret résiste à Paris-CDG
En 2019, la croissance du trafic voyageurs des aéroports français a ralenti pour s’établir à 3,8 % (4,8 % en 2018). Avec 240 millions de passagers, la progression a été stimulée par les grandes plateformes régionales de plus de 5 millions de passagers (+ 6,9 %) ainsi que par les activités low-cost et internationales. De son côté, le fret avionné français a reculé de 2,1 %. Totalisant 2,4 Mt, il a transité à plus de 82 % par les plateformes parisiennes où Paris-CDG totalise 1,9 Mt (- 2,4 %) et Orly 88.600 tonnes (+ 2,8 %). À l’échelle de l’Europe, CDG a conservé sa deuxième place et résisté mieux que les autres grands aéroports : Francfort 2,1 Mt (- 7,2 %), Amsterdam-Schiphol 1,6 Mt (- 9 %) et Londres-Heathrow 1,6 Mt (- 11,2 %).
Trafic postal en berne
Le fret avionné a également baissé sur la plupart des aéroports régionaux à l’exception de Marseille-Provence (+ 5,3 %) et de Bordeaux (+ 5,4 %). Ailleurs, les replis varient de 1,2 % à Toulouse-Blagnac à 17 % pour l’aéroport de Nice-Côte d’Azur.