L'action Skymark Airlines n'est désormais plus cotée à la Bourse de Tokyo, conformément à la décision prise par le Tokyo Stock Exchange (TSE) le jour du dépôt de bilan de la compagnie aérienne en janvier.
Le titre Skymark a officiellement disparu samedi 28 février de Bourse de Tokyo. Depuis l'annonce de la faillite, l'action Skymark a été l'objet de mouvements infernaux de hausse et de baisse, jeux spéculatifs au gré des informations et rumeurs entourant la procédure de remise sur pied dans laquelle la compagnie va s'engager.
Créée en 1996 et opérationnelle depuis 1998, cette compagnie, dont les appareils continuent de voler, est censée être le garant de la saine concurrence, face à la suprématie de ses aînées Japan Airlines (JAL) et ANA. Mais sa faillite montre qu'il est difficile de maintenir son indépendance dans ce secteur. Skymark doit préparer un plan de revitalisation avec d'une part l'aide d'un fonds d'investissement japonais, Integral, et d'autres "parrains" que doit sélectionner ce mois-ci le tribunal.
ANA candidat
Se sont notamment portées volontaires pour l'épauler les compagnies aériennes ANA et la malaisienne AirAsia. En dehors du secteur aérien, une vingtaine de candidats ont également manifesté leur intérêt pour aider la troisième compagnie nippone. Parmi eux, figurent l'agence de voyage HIS, qui entretient des liens historiques avec Skymark, le groupe de services financiers Orix, la maison de courtage Daiwa Securities ou encore la banque Shinsei.
Skymark a été acculée au dépôt de bilan, plombée par des dettes en dollars qui se sont amplifiées à cause de la baisse du yen et de difficultés à remplir ses avions auquel s'est ajouté un conflit avec Airbus.
Créée en 1996 et opérationnelle depuis 1998, cette compagnie, dont les appareils continuent de voler, est censée être le garant de la saine concurrence, face à la suprématie de ses aînées Japan Airlines (JAL) et ANA. Mais sa faillite montre qu'il est difficile de maintenir son indépendance dans ce secteur. Skymark doit préparer un plan de revitalisation avec d'une part l'aide d'un fonds d'investissement japonais, Integral, et d'autres "parrains" que doit sélectionner ce mois-ci le tribunal.
ANA candidat
Se sont notamment portées volontaires pour l'épauler les compagnies aériennes ANA et la malaisienne AirAsia. En dehors du secteur aérien, une vingtaine de candidats ont également manifesté leur intérêt pour aider la troisième compagnie nippone. Parmi eux, figurent l'agence de voyage HIS, qui entretient des liens historiques avec Skymark, le groupe de services financiers Orix, la maison de courtage Daiwa Securities ou encore la banque Shinsei.
Skymark a été acculée au dépôt de bilan, plombée par des dettes en dollars qui se sont amplifiées à cause de la baisse du yen et de difficultés à remplir ses avions auquel s'est ajouté un conflit avec Airbus.