La compagnie aérienne japonaise Ana et l'allemande Lufthansa, déjà alliées dans le trafic passagers, ont annoncé mercredi 3 septembre la création d'une coentreprise dans le fret entre le Japon et l'Europe, dans un souci de plus grande compétitivité face aux géants américains.
Ana et Lufthansa s'allient dans le fret entre le Japon et l'Europe. Les deux groupes, qui ont obtenu le feu vert - "le certificat d'immunité antitrust" - du ministère japonais des Transports, comptent démarrer leur collaboration à l'hiver 2014-2015 pour les livraisons en provenance de l'archipel nippon, et mi-2015 pour celles au départ du Vieux Continent. Ils projettent de gérer en commun leurs activités fret, en particulier "la planification du réseau, les tarifs, les ventes et la gestion des itinéraires" entre ces deux régions du monde.
Une coentreprise unique en son genre
Le contrat devrait être "signé dans les prochaines semaines", précisent-ils, présentant cette coentreprise comme unique en son genre. "Les clients vont bénéficier d'un réseau plus grand et plus rapide avec plus de vols directs, plus de destinations et une fréquence supérieure", se félicitent Ana et Lufthansa. Selon le quotidien économique "Nikkei", qui avait donné l'information avant l'annonce officielle, Ana domine ce marché avec une part de 17 %, juste devant Lufthansa (16 %). "Avec une part de marché combinée de 30 %, le duo va pouvoir réduire les coûts et optimiser les calendriers de vols pour raccourcir les délais de livraison", souligne le journal. L'ensemble vise une augmentation des recettes de "près de 10 %" dès la première année. Les deux compagnies, qui appartiennent au même regroupement international de compagnies Star Alliance, ont déjà uni en 2012 leurs activités passagers entre le continent européen et l'archipel nippon. Mais, confrontées à la rude concurrence des transporteurs à bas coûts, elles espèrent équilibrer leurs revenus en mettant l'accent sur les opérations de fret.
Dans ce domaine, elles peuvent tirer des synergies conséquentes en partageant leurs fichiers de clients, principalement des groupes de logistique qui passent de grosses commandes, explique le "Nikkei". Ana, première compagnie japonaise en termes de chiffre d'affaires, a transporté 1,06 million de tonnes de fret l'an passé, se classant au 11e rang mondial, tandis que Lufthansa, géant européen des airs, était 12e avec 1 million, selon les chiffres de l'Association internationale du transport aérien. Leur union les placerait en quatrième position après des mastodontes comme les américains FedEx et UPS, selon les calculs du journal.
Une coentreprise unique en son genre
Le contrat devrait être "signé dans les prochaines semaines", précisent-ils, présentant cette coentreprise comme unique en son genre. "Les clients vont bénéficier d'un réseau plus grand et plus rapide avec plus de vols directs, plus de destinations et une fréquence supérieure", se félicitent Ana et Lufthansa. Selon le quotidien économique "Nikkei", qui avait donné l'information avant l'annonce officielle, Ana domine ce marché avec une part de 17 %, juste devant Lufthansa (16 %). "Avec une part de marché combinée de 30 %, le duo va pouvoir réduire les coûts et optimiser les calendriers de vols pour raccourcir les délais de livraison", souligne le journal. L'ensemble vise une augmentation des recettes de "près de 10 %" dès la première année. Les deux compagnies, qui appartiennent au même regroupement international de compagnies Star Alliance, ont déjà uni en 2012 leurs activités passagers entre le continent européen et l'archipel nippon. Mais, confrontées à la rude concurrence des transporteurs à bas coûts, elles espèrent équilibrer leurs revenus en mettant l'accent sur les opérations de fret.
Dans ce domaine, elles peuvent tirer des synergies conséquentes en partageant leurs fichiers de clients, principalement des groupes de logistique qui passent de grosses commandes, explique le "Nikkei". Ana, première compagnie japonaise en termes de chiffre d'affaires, a transporté 1,06 million de tonnes de fret l'an passé, se classant au 11e rang mondial, tandis que Lufthansa, géant européen des airs, était 12e avec 1 million, selon les chiffres de l'Association internationale du transport aérien. Leur union les placerait en quatrième position après des mastodontes comme les américains FedEx et UPS, selon les calculs du journal.