La compagnie aérienne American Airlines a dépassé les attentes au deuxième trimestre malgré une baisse de ses bénéfices et revenus due à une dégradation de la conjoncture économique et à une forte concurrence sur les lignes régionales.
American Airlines dépasse les attentes au deuxième trimestre. Son bénéfice net a certes diminué de 44,2 % sur un an entre avril et juin à 950 millions de dollars, mais ceci se traduit par un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, de 2,81 dollars contre 1,68 dollar escompté en moyenne par les analystes.
Le chiffre d'affaires a pour sa part reculé de 4,3 % sur un an à 10,36 milliards de dollars, également meilleur que les 10,32 milliards anticipés en moyenne par les marchés. Il a été "affecté par les hausses des capacités des concurrents, la mollesse de la macroéconomie mondiale et des taux de change défavorables", a expliqué le transporteur aérien.
Le revenu par passager et par mile parcouru (Prasm), un des indicateurs de la rentabilité dans le secteur, a diminué de 6,3 % sur un an. C'est toutefois dans le bas de la fourchette de - 6 à - 8 % annoncée en avril. Ceci a été accueilli avec soulagement à Wall Street où le titre bondissait de 3,38 % à 36,14 dollars dans les premiers échanges vendredi 22 juillet.
Autre bonne nouvelle : les dépenses opérationnelles ont diminué de 3,3 % sur un an, principalement grâce à un plongeon de 24,9 % de la facture kérosène.
Concurrence locale
American Airlines et sa filiale American Eagle pâtissent sur le marché américain des hausses de capacités de leurs concurrents locaux, ce qui les pousse à baisser leurs tarifs pour préserver leurs parts de marché. À l'international, la première compagnie aérienne américaine voit les voyageurs étrangers souhaitant visiter les États-Unis lui préférer des rivales en raison de l'appréciation du dollar qui rend ses billets chers.
Le chiffre d'affaires a pour sa part reculé de 4,3 % sur un an à 10,36 milliards de dollars, également meilleur que les 10,32 milliards anticipés en moyenne par les marchés. Il a été "affecté par les hausses des capacités des concurrents, la mollesse de la macroéconomie mondiale et des taux de change défavorables", a expliqué le transporteur aérien.
Le revenu par passager et par mile parcouru (Prasm), un des indicateurs de la rentabilité dans le secteur, a diminué de 6,3 % sur un an. C'est toutefois dans le bas de la fourchette de - 6 à - 8 % annoncée en avril. Ceci a été accueilli avec soulagement à Wall Street où le titre bondissait de 3,38 % à 36,14 dollars dans les premiers échanges vendredi 22 juillet.
Autre bonne nouvelle : les dépenses opérationnelles ont diminué de 3,3 % sur un an, principalement grâce à un plongeon de 24,9 % de la facture kérosène.
Concurrence locale
American Airlines et sa filiale American Eagle pâtissent sur le marché américain des hausses de capacités de leurs concurrents locaux, ce qui les pousse à baisser leurs tarifs pour préserver leurs parts de marché. À l'international, la première compagnie aérienne américaine voit les voyageurs étrangers souhaitant visiter les États-Unis lui préférer des rivales en raison de l'appréciation du dollar qui rend ses billets chers.