American Airlines a refroidi Wall Street en abaissant sa prévision financière, en raison du rebond des prix du pétrole qui accroît ses dépenses opérationnelles, et a ouvert la voie à une hausse des tarifs des billets d'avion.
Au premier trimestre, American Airlines a été affectée par le prix du kérosène. La première compagnie aérienne américaine a également annoncé être parvenue à des accords distincts avec les avionneurs Boeing et Airbus pour reporter des livraisons d'appareils. Pour l'ensemble de l'année 2018, le transporteur table désormais sur un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, compris entre 5 et 6 dollars, contre une fourchette de 5,50 à 6,50 dollars livrée en janvier. Les analystes anticipent, eux, 5,77 dollars. À Wall Street jeudi 26 avril, le titre dévissait de 5,17 % à 42,91 dollars.
American Airlines fait valoir que son pessimisme est dû à la hausse du prix du kérosène, conséquence du rebond des cours du pétrole, qui évoluent actuellement à leur plus haut niveau depuis plus de trois ans. Cette remontée des cours de l'or noir a d'ailleurs fait grimper les dépenses opérationnelles de 9,8 % à 10 milliards de dollars au premier trimestre, dont 25,7 % lié au kérosène.
Pas de réduction de vols
La facture du kérosène a dépassé le milliard de dollars, le transporteur ayant déboursé 2,10 dollars pour un gallon (3,78 litres), contre 1,70 dollar à la même période en 2017. American Airlines explique que, si les prix du kérosène étaient restés aux niveaux de 2017, l'entreprise aurait économisé 412 millions de dollars.
Pour limiter les dégâts de cette hausse des prix du carburant, la compagnie pourrait augmenter les tarifs des billets d'avion mais n'envisage pas de réduire le nombre de vols à court terme, notamment pendant la période cruciale des vacances d'été. "Si les prix du kérosène demeurent aux niveaux actuels, on peut s'attendre à voir les tarifs augmenter pour les consommateurs sur la durée", a déclaré le PDG, Doug Parker.
Lors des trois derniers mois, American Airlines a dépassé les attentes. Le bénéfice net a certes chuté de 45,3 % à 186 millions de dollars, mais rapporté par action et hors éléments exceptionnels il est ressorti à 75 cents, supérieur aux 72 cents attendus en moyenne par les analystes. Le chiffre d'affaires a, pour sa part, augmenté de 5,9 % à 10,4 milliards de dollars, un niveau record pour un premier trimestre, a tenu à souligner American Airlines, principalement grâce à une hausse du trafic aérien devant perdurer. Après avoir enregistré une progression au premier trimestre du revenu unitaire par passager et par mile parcouru (Prasm), un des indicateurs de la rentabilité dans le secteur, American Airlines s'attend à ce qu'il augmente de 1,5 à 3,5 % pour le reste de l'année.
Le transporteur a indiqué avoir reporté la réception d'avions Boeing et Airbus. Boeing va lui livrer 40 appareils 737 Max entre 2025 et 2026 et non plus entre 2020 et 2022 comme initialement prévu, tandis qu'Airbus a accepté de reporter de deux ans la livraison de trois A321 Neo qui était prévue en 2021.
American Airlines fait valoir que son pessimisme est dû à la hausse du prix du kérosène, conséquence du rebond des cours du pétrole, qui évoluent actuellement à leur plus haut niveau depuis plus de trois ans. Cette remontée des cours de l'or noir a d'ailleurs fait grimper les dépenses opérationnelles de 9,8 % à 10 milliards de dollars au premier trimestre, dont 25,7 % lié au kérosène.
Pas de réduction de vols
La facture du kérosène a dépassé le milliard de dollars, le transporteur ayant déboursé 2,10 dollars pour un gallon (3,78 litres), contre 1,70 dollar à la même période en 2017. American Airlines explique que, si les prix du kérosène étaient restés aux niveaux de 2017, l'entreprise aurait économisé 412 millions de dollars.
Pour limiter les dégâts de cette hausse des prix du carburant, la compagnie pourrait augmenter les tarifs des billets d'avion mais n'envisage pas de réduire le nombre de vols à court terme, notamment pendant la période cruciale des vacances d'été. "Si les prix du kérosène demeurent aux niveaux actuels, on peut s'attendre à voir les tarifs augmenter pour les consommateurs sur la durée", a déclaré le PDG, Doug Parker.
Lors des trois derniers mois, American Airlines a dépassé les attentes. Le bénéfice net a certes chuté de 45,3 % à 186 millions de dollars, mais rapporté par action et hors éléments exceptionnels il est ressorti à 75 cents, supérieur aux 72 cents attendus en moyenne par les analystes. Le chiffre d'affaires a, pour sa part, augmenté de 5,9 % à 10,4 milliards de dollars, un niveau record pour un premier trimestre, a tenu à souligner American Airlines, principalement grâce à une hausse du trafic aérien devant perdurer. Après avoir enregistré une progression au premier trimestre du revenu unitaire par passager et par mile parcouru (Prasm), un des indicateurs de la rentabilité dans le secteur, American Airlines s'attend à ce qu'il augmente de 1,5 à 3,5 % pour le reste de l'année.
Le transporteur a indiqué avoir reporté la réception d'avions Boeing et Airbus. Boeing va lui livrer 40 appareils 737 Max entre 2025 et 2026 et non plus entre 2020 et 2022 comme initialement prévu, tandis qu'Airbus a accepté de reporter de deux ans la livraison de trois A321 Neo qui était prévue en 2021.