Les aéroports européens ont retrouvé l'année dernière 79 % de leurs clients de 2019, un doublement en volume sur un an, et espèrent avoir tourné la page du Covid-19 même si des incertitudes économiques et géopolitiques persistent.
"La hausse du trafic de passagers l'année dernière a été phénoménale", a déclaré Olivier Jankovec, directeur général de la branche européenne du Conseil international des aéroports (ACI Europe). La fréquentation dans les aéroports européens "a presque doublé (+ 98 %) en 2022 par rapport à l'année précédente, pour atteindre 1,94 milliard de passagers", selon ACI Europe, qui fédère plus de 500 plateformes aéroportuaires dans 55 pays.
Ces chiffres restent "toutefois de 21 % inférieurs aux volumes de 2019", avant la crise sanitaire qui a torpillé le transport aérien mondial. En outre, "seuls 27 % des aéroports européens ont retrouvé leur niveau de passagers" d'avant la pandémie, selon la même source.
La reprise s'avère inégale selon les pays, "reflétant un ensemble de facteurs, dont la poursuite de la demande de voyages pour raisons familiales et de loisirs" qui "dopent la fréquentation des aéroports dans les pays touristiques". Les déplacements d'affaires restent en revanche en retrait.
Grèce, Portugal et Espagne en tête
Autres facteurs de déséquilibre, "le développement ciblé des transporteurs low-cost, l'impact persistant des anciennes restrictions de déplacement et la guerre en Ukraine", selon ACI Europe.
Exemples : les aéroports grecs, soutenus par une excellente saison touristique, ont pointé à 98,1 % de leur fréquentation de 2019, les plateformes portugaises à 94,2 % et les espagnoles à 88,6 %.
Sur de plus petits marchés, des records ont été largement battus : l'Albanie a accueilli 155,7 % du volume de passagers aériens de 2019, le Kosovo 126,1 % et la Bosnie-Herzégovine 120,4 %. L'Italie et la France ont réalisé respectivement 82,1 % et 81,2 %, tandis que le Royaume-Uni (75,2 %) et surtout l'Allemagne (65,1 %) se sont placés en dessous de la moyenne.
Au classement des aéroports, c'est Istanbul qui a accueilli le plus de passagers, à 64,3 millions, devant Londres-Heathrow (61,6 millions), Paris-Charles-de-Gaulle (57,5 millions), Amsterdam-Schiphol (52,5 millions) et Madrid (50,6 millions). Pour 2023, Olivier. Jankovec s'est dit "prudemment optimiste" malgré "les tensions géopolitiques" : "Les prévisions de trafic s'améliorent [...] grâce à la réouverture de la Chine" mais aussi aux perspectives de récession qui s'éloignent et au ralentissement de l'inflation, selon lui.
Ces chiffres restent "toutefois de 21 % inférieurs aux volumes de 2019", avant la crise sanitaire qui a torpillé le transport aérien mondial. En outre, "seuls 27 % des aéroports européens ont retrouvé leur niveau de passagers" d'avant la pandémie, selon la même source.
La reprise s'avère inégale selon les pays, "reflétant un ensemble de facteurs, dont la poursuite de la demande de voyages pour raisons familiales et de loisirs" qui "dopent la fréquentation des aéroports dans les pays touristiques". Les déplacements d'affaires restent en revanche en retrait.
Grèce, Portugal et Espagne en tête
Autres facteurs de déséquilibre, "le développement ciblé des transporteurs low-cost, l'impact persistant des anciennes restrictions de déplacement et la guerre en Ukraine", selon ACI Europe.
Exemples : les aéroports grecs, soutenus par une excellente saison touristique, ont pointé à 98,1 % de leur fréquentation de 2019, les plateformes portugaises à 94,2 % et les espagnoles à 88,6 %.
Sur de plus petits marchés, des records ont été largement battus : l'Albanie a accueilli 155,7 % du volume de passagers aériens de 2019, le Kosovo 126,1 % et la Bosnie-Herzégovine 120,4 %. L'Italie et la France ont réalisé respectivement 82,1 % et 81,2 %, tandis que le Royaume-Uni (75,2 %) et surtout l'Allemagne (65,1 %) se sont placés en dessous de la moyenne.
Au classement des aéroports, c'est Istanbul qui a accueilli le plus de passagers, à 64,3 millions, devant Londres-Heathrow (61,6 millions), Paris-Charles-de-Gaulle (57,5 millions), Amsterdam-Schiphol (52,5 millions) et Madrid (50,6 millions). Pour 2023, Olivier. Jankovec s'est dit "prudemment optimiste" malgré "les tensions géopolitiques" : "Les prévisions de trafic s'améliorent [...] grâce à la réouverture de la Chine" mais aussi aux perspectives de récession qui s'éloignent et au ralentissement de l'inflation, selon lui.