Le fabricant de tuiles et briques adhère à Fret 21, de façon raisonnée, au moyen de quatre axes pour diminuer ses émissions de 8 % en trois ans.
Le fabricant de tuiles et briques en terre cuite Wienerberger France rejoint la cohorte des chargeurs qui contractualisent avec l'Ademe pour la réduction de leurs émissions de CO2, en intégrant le programme Fret 21 de l’AUTF (Association des utilisateurs de transport de fret).
"Nous nous sommes fixé le but de diminuer nos émissions de 8 % sur trois ans, ce qui représente une économie de 1.200 tonnes, avec la ferme intention de poursuivre au-delà de cette période, pour continuer à faire au moins aussi bien", expose Pierre-Michel Roth, directeur de la logistique de la filiale hexagonale de ce groupe autrichien.
L’entreprise déploie son engagement selon quatre axes ayant trait au remplissage des véhicules, à la réduction des distances, à l’évolution de la carburation et de l’implication de ses transporteurs. De façon plus précise, sur le premier point, "nous optimisons les chargements. Jusqu’à présent, nous entrions 24 palettes de sorte à atteindre le volume maximal autorisé de 27 tonnes dans un même camion. En jouant sur la taille des briques et tuiles incorporées, nous montons à 26 palettes pour le même poids cumulé", détaille Pierre-Michel Roth.
Par ailleurs, Wienerberger France diminue le nombre de kilomètres parcourus pour ses livraisons : l’industriel va désormais ériger comme règle la fourniture directe sur les sites de ses clients, sans passer par ses dépôts. "Ceux-ci resteront, à titre de solution de secours", précise le directeur logistique. Quant aux poids lourds de ses transporteurs, ils vont rouler aux carburants alternatifs : biodiesel, biométhane.
En corollaire, comme quatrième engagement, l’entreprise va s’efforcer de recruter ses prestataires de transport parmi les adhérents de la charte objectif CO2 et recourir à un TMS (Transport Management System) pour trouver les transporteurs en mesure de répondre à ses attentes environnementales.
Décarbonation par étapes
Ce plan d’actions dessine un cadre autant que précis que réaliste. Il reflète l’approche pragmatique de la société française et de sa maison-mère. Elles ne visent pas l’impossible au regard des réalités technologiques et économiques – la localisation des sites français et de leurs infrastructures ne permettent pas par exemple d’envisager des alternatives au mode routier autrement qu'à la marge – mais agissent de manière volontariste et méthodique.
Au global, le groupe s’est fixé l’objectif de neutralité carbone en 2050 en posant deux jalons intermédiaires : une réduction des émissions de 15 % dès l'année prochaine et de 40 % en 2030. "Cela crédibilise notre décarbonation pour nos clients. L’horizon de trente ans leur parle peu, en revanche, 2023 c'est déjà demain", appuie Frédéric Didier, directeur général de Wienerberger France.
La filiale emploie 830 salariés et compte huit usines en France : trois en Alsace, son fief historique, et une en Bourgogne-Franche-Comté, en Rhône-Alpes, dans le Nord et en Pays-de-la-Loire.
"Nous nous sommes fixé le but de diminuer nos émissions de 8 % sur trois ans, ce qui représente une économie de 1.200 tonnes, avec la ferme intention de poursuivre au-delà de cette période, pour continuer à faire au moins aussi bien", expose Pierre-Michel Roth, directeur de la logistique de la filiale hexagonale de ce groupe autrichien.
L’entreprise déploie son engagement selon quatre axes ayant trait au remplissage des véhicules, à la réduction des distances, à l’évolution de la carburation et de l’implication de ses transporteurs. De façon plus précise, sur le premier point, "nous optimisons les chargements. Jusqu’à présent, nous entrions 24 palettes de sorte à atteindre le volume maximal autorisé de 27 tonnes dans un même camion. En jouant sur la taille des briques et tuiles incorporées, nous montons à 26 palettes pour le même poids cumulé", détaille Pierre-Michel Roth.
Par ailleurs, Wienerberger France diminue le nombre de kilomètres parcourus pour ses livraisons : l’industriel va désormais ériger comme règle la fourniture directe sur les sites de ses clients, sans passer par ses dépôts. "Ceux-ci resteront, à titre de solution de secours", précise le directeur logistique. Quant aux poids lourds de ses transporteurs, ils vont rouler aux carburants alternatifs : biodiesel, biométhane.
En corollaire, comme quatrième engagement, l’entreprise va s’efforcer de recruter ses prestataires de transport parmi les adhérents de la charte objectif CO2 et recourir à un TMS (Transport Management System) pour trouver les transporteurs en mesure de répondre à ses attentes environnementales.
Décarbonation par étapes
Ce plan d’actions dessine un cadre autant que précis que réaliste. Il reflète l’approche pragmatique de la société française et de sa maison-mère. Elles ne visent pas l’impossible au regard des réalités technologiques et économiques – la localisation des sites français et de leurs infrastructures ne permettent pas par exemple d’envisager des alternatives au mode routier autrement qu'à la marge – mais agissent de manière volontariste et méthodique.
Au global, le groupe s’est fixé l’objectif de neutralité carbone en 2050 en posant deux jalons intermédiaires : une réduction des émissions de 15 % dès l'année prochaine et de 40 % en 2030. "Cela crédibilise notre décarbonation pour nos clients. L’horizon de trente ans leur parle peu, en revanche, 2023 c'est déjà demain", appuie Frédéric Didier, directeur général de Wienerberger France.
La filiale emploie 830 salariés et compte huit usines en France : trois en Alsace, son fief historique, et une en Bourgogne-Franche-Comté, en Rhône-Alpes, dans le Nord et en Pays-de-la-Loire.