Volvo Group va commercialiser d'ici l'an prochain ses premiers camions à partir d'acier décarboné, revendiquant une première mondiale pour réduire ses émissions de CO2.
Le numéro 2 mondial des poids lourds a signé un accord avec son compatriote, le sidérurgiste SSAB, qui met actuellement au point une technique permettant de produire de l'acier neuf sans charbon et sans énergies fossiles, en utilisant notamment de l'hydrogène "vert". Volvo Group "s'est engagé à respecter l'accord de Paris sur le climat et à décarboner les transports. Une partie de cette transformation consiste à remplacer les matériaux de nos véhicules par des alternatives non fossiles", a expliqué un porte-parole du groupe, Claes Eliasson.
Le constructeur suédois prévoit de lancer dès cette année les premiers prototypes avec l'acier de SSAB, en utilisant de l'hydrogène, avant une production en série à "petite échelle" en 2022. "La production de masse ne sera pas réalisée avant plusieurs années, selon les quantités que les fournisseurs d'acier tels que SSAB pourront fournir", a expliqué Claes Eliasson. SSAB avait affiché en novembre 2019 son intention d'être le premier à introduire de l'acier sans énergie fossile sur le marché, et ce dès 2026.
Une usine pilote
Le sidérurgiste a développé, aux côtés du groupe minier public suédois LKAB et de l'énergéticien Vattenfall, le projet Hybrit qui vise à industrialiser une technologie de production d'acier sans émissions de CO2. Une usine pilote a été inaugurée en août 2020 dans le but de produire à terme de l'acier décarboné, où le charbon utilisé pour la production d'acier à base de minerai est remplacé par de l'électricité et de l'hydrogène sans énergies fossiles.
La réduction des émissions de CO2 de l'industrie de l'acier est un enjeu climatique considérable. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le secteur du fer et de l'acier est le premier en termes d'émissions de CO2 parmi les industries lourdes. Avec 2,6 milliards de tonnes d'émissions directes de dioxyde de carbone par an, cela représente 7% du total mondial des émissions liées à l'énergie - et plus que les émissions de tout le fret routier, selon l'AIE.
Le constructeur suédois prévoit de lancer dès cette année les premiers prototypes avec l'acier de SSAB, en utilisant de l'hydrogène, avant une production en série à "petite échelle" en 2022. "La production de masse ne sera pas réalisée avant plusieurs années, selon les quantités que les fournisseurs d'acier tels que SSAB pourront fournir", a expliqué Claes Eliasson. SSAB avait affiché en novembre 2019 son intention d'être le premier à introduire de l'acier sans énergie fossile sur le marché, et ce dès 2026.
Une usine pilote
Le sidérurgiste a développé, aux côtés du groupe minier public suédois LKAB et de l'énergéticien Vattenfall, le projet Hybrit qui vise à industrialiser une technologie de production d'acier sans émissions de CO2. Une usine pilote a été inaugurée en août 2020 dans le but de produire à terme de l'acier décarboné, où le charbon utilisé pour la production d'acier à base de minerai est remplacé par de l'électricité et de l'hydrogène sans énergies fossiles.
La réduction des émissions de CO2 de l'industrie de l'acier est un enjeu climatique considérable. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le secteur du fer et de l'acier est le premier en termes d'émissions de CO2 parmi les industries lourdes. Avec 2,6 milliards de tonnes d'émissions directes de dioxyde de carbone par an, cela représente 7% du total mondial des émissions liées à l'énergie - et plus que les émissions de tout le fret routier, selon l'AIE.