La PME alsacienne de transport Volgertrans, qui fête ses 15 ans, poursuit son virage vers le biodiesel et compte entamer celui de l’électrique.
À désormais 15 ans, Voglertrans avance doucement vers l’âge adulte, sans perdre l’enthousiasme d’un "jeune" pour ce qui est innovant. La PME de transport routier de sept salariés créée en 2007 par Angélique et Roland Vogler à Mulhausen et Strasbourg (Bas-Rhin) poursuit la recherche d’offres originales qui la caractérise depuis ses débuts.
Elle l’entreprend actuellement sur le terrain de la carburation. Elle s’apprête à acquérir un camion-grue à attelage spécifique roulant au biodiesel B100, un MAN adapté par le carrossier alsacien Mathis, et elle prépare l’étape suivante : convertir la grue à l’électrique, selon un modèle que l'entreprise a repéré aux Pays-Bas.
"Nous disposerions alors d’une solution zéro émission de CO2 et quasiment silencieuse, ce qui représente notamment un grand intérêt pour le secteur des matériaux de construction et pour les chantiers de centre-ville. Mais cela induit aussi un surcoût de 20 %", souligne la cogérante Angélique Vogler. La PME sollicite – et espère bien obtenir – des aides de collectivités pour couvrir au moins en partie ce surplus.
Stimulée par la charte CO2
La réflexion sur l’énergie de propulsion s’étend à toute la flotte de Voglertrans. Sur les sept véhicules, trois fonctionnent déjà au B100 depuis 2020 : un Scania et deux MAN dans le cadre du renouvellement du parc devant aboutir à 100 % de véhicules satisfaisant à la norme Euro 6.
"Est-ce une solution définitive, ou une transition vers l’électrique ? Nous nous posons la question", indique Angélique Vogler. Le B100 permettrait, en tout cas, de répondre aux exigences de la ZFE (zone à faible émission) de l’agglomération de Strasbourg qui réservera dans les prochaines années la circulation aux véhicules Crit’Air 1. Fin mars, ce biocarburant a été déclaré éligible à la meilleure vignette, hors véhicules 100 % électriques et fonctionnant à l'hydrogène.
Le transporteur justifie ainsi par plusieurs exemples son adhésion à la charte et au label objectif CO2 de l'Ademe. "La labellisation est un stimulant", commente Angélique Vogler.
Par ailleurs, Voglertrans a démarré une activité de plateau : elle équipe de la sorte deux de ses camions. Et la PME peut continuer à baser son développement sur l’originalité qu’elle avait lancée dès sa fondation : la dépose verticale de conteneurs 20 pieds. La technique consiste à ouvrir les portes avant le basculement à 90 degrés du conteneur posé sur la remorque, de façon à permettre un chargement dans la foulée.
Le dispositif est reproduit aussi à l’horizontale, pour des 20 et des 40 pieds. Ainsi, le chiffre d’affaires se maintient ou progresse légèrement d’une année à l’autre (830.000 euros l'an dernier) auprès d’une clientèle variée dans le secteur des déchets et dans de nombreuses filières industrielles.
Elle l’entreprend actuellement sur le terrain de la carburation. Elle s’apprête à acquérir un camion-grue à attelage spécifique roulant au biodiesel B100, un MAN adapté par le carrossier alsacien Mathis, et elle prépare l’étape suivante : convertir la grue à l’électrique, selon un modèle que l'entreprise a repéré aux Pays-Bas.
"Nous disposerions alors d’une solution zéro émission de CO2 et quasiment silencieuse, ce qui représente notamment un grand intérêt pour le secteur des matériaux de construction et pour les chantiers de centre-ville. Mais cela induit aussi un surcoût de 20 %", souligne la cogérante Angélique Vogler. La PME sollicite – et espère bien obtenir – des aides de collectivités pour couvrir au moins en partie ce surplus.
Stimulée par la charte CO2
La réflexion sur l’énergie de propulsion s’étend à toute la flotte de Voglertrans. Sur les sept véhicules, trois fonctionnent déjà au B100 depuis 2020 : un Scania et deux MAN dans le cadre du renouvellement du parc devant aboutir à 100 % de véhicules satisfaisant à la norme Euro 6.
"Est-ce une solution définitive, ou une transition vers l’électrique ? Nous nous posons la question", indique Angélique Vogler. Le B100 permettrait, en tout cas, de répondre aux exigences de la ZFE (zone à faible émission) de l’agglomération de Strasbourg qui réservera dans les prochaines années la circulation aux véhicules Crit’Air 1. Fin mars, ce biocarburant a été déclaré éligible à la meilleure vignette, hors véhicules 100 % électriques et fonctionnant à l'hydrogène.
Le transporteur justifie ainsi par plusieurs exemples son adhésion à la charte et au label objectif CO2 de l'Ademe. "La labellisation est un stimulant", commente Angélique Vogler.
Par ailleurs, Voglertrans a démarré une activité de plateau : elle équipe de la sorte deux de ses camions. Et la PME peut continuer à baser son développement sur l’originalité qu’elle avait lancée dès sa fondation : la dépose verticale de conteneurs 20 pieds. La technique consiste à ouvrir les portes avant le basculement à 90 degrés du conteneur posé sur la remorque, de façon à permettre un chargement dans la foulée.
Le dispositif est reproduit aussi à l’horizontale, pour des 20 et des 40 pieds. Ainsi, le chiffre d’affaires se maintient ou progresse légèrement d’une année à l’autre (830.000 euros l'an dernier) auprès d’une clientèle variée dans le secteur des déchets et dans de nombreuses filières industrielles.