Les immatriculations françaises de porteurs, tracteurs et d’utilitaires neufs ont progressé de 2 à 8 % en 2021 selon l’Observatoire du véhicule industriel. Ses prévisions montrent que l’évolution du marché en 2022 dépendra de la capacité des constructeurs à répondre à la demande.
Selon l’OVI, "toutes les filières industrielles sont confrontées à des difficultés d’approvisionnement". La production de camions n’échappe à ces difficultés à un moment où "la demande est très forte dans tous les pays européens", affirme Jean-Michel Mercier.
Pour le directeur de l’Observatoire du véhicule industriel (OVI), la production de véhicules industriels est perturbée par plusieurs facteurs : "pénuries de matières premières, de composants, de capacités dans les transports internationaux, voire de main d’œuvre dans un contexte sanitaire incertain". De fait, les délais de livraison s’allongent "à des niveaux jamais vus : jusqu’à 339 jours chez les constructeurs et jusqu’à 149 jours chez les carrossiers".
Un marché dans la moyenne décennale
La difficulté des constructeurs à satisfaire la demande aurait pour conséquences de freiner la croissance du marché du véhicule industriel et d’accentuer la hausse des prix pour tous les modèles. Pour 2021, l’OVI a compté près de 44.100 immatriculations de camions neufs en France, un marché en hausse de 5,7 %. Le nombre de tracteurs représente 51,6 % de ce volume (en hausse de 9 %) tandis que le segment des porteurs (48,4 % des immatriculations) s'est développé de 2,4 %.
Pour le directeur de l’Observatoire du véhicule industriel (OVI), la production de véhicules industriels est perturbée par plusieurs facteurs : "pénuries de matières premières, de composants, de capacités dans les transports internationaux, voire de main d’œuvre dans un contexte sanitaire incertain". De fait, les délais de livraison s’allongent "à des niveaux jamais vus : jusqu’à 339 jours chez les constructeurs et jusqu’à 149 jours chez les carrossiers".
Un marché dans la moyenne décennale
La difficulté des constructeurs à satisfaire la demande aurait pour conséquences de freiner la croissance du marché du véhicule industriel et d’accentuer la hausse des prix pour tous les modèles. Pour 2021, l’OVI a compté près de 44.100 immatriculations de camions neufs en France, un marché en hausse de 5,7 %. Le nombre de tracteurs représente 51,6 % de ce volume (en hausse de 9 %) tandis que le segment des porteurs (48,4 % des immatriculations) s'est développé de 2,4 %.
Dans le même temps, le marché des utilitaires neufs s’est apprécié de 8,4 % avec 437.200 ventes tandis que la carrosserie a connu une année contrastée : + 2 % sur le segment des porteurs, étale pour les remorques et semi-remorques et + 19,5 % pour les utilitaires.
Pour 2022, les prévisions de l’OVI s’appuient sur les carnets de commandes. "Ils sont pleins", déclare Jean-Michel Mercier. Elles intègrent aussi les difficultés rencontrées par les constructeurs "appelées à durer". Sur cette base, l’Observatoire formule deux hypothèses : une basse autour de 45.000 unités (+ 2 %) et une haute à 50.000 (+ 11 %). D'un cas de figure à l'autre, les immatriculations de porteurs neufs s’élèveraient entre 20.000 et 23.500 unités (- 6 à + 10 %) et celles des tracteurs entre 25.000 et 26.500 (+ 10 à + 16 %).
Calendriers "intenables"
Les relevés de l’OVI distinguent les ventes de camions fonctionnant avec des énergies alternatives au diesel et aux essences. En 2021, elles représentent 10 % des immatriculations, biocarburant B100 et GNV inclus "qui sont les deux solutions opérationnelles aujourd’hui", selon Jean-Michel Mercier.
Pour le directeur de l'OVI, ce taux "est insuffisant au regard des calendriers de la transition énergétique fixés pour le transport routier lourd et de la mise en œuvre des Zones à faibles émissions". Il encourage les pouvoirs publics et les collectivités territoriales à ajuster ces calendriers qualifiés d'"intenables".
Pour 2022, les prévisions de l’OVI s’appuient sur les carnets de commandes. "Ils sont pleins", déclare Jean-Michel Mercier. Elles intègrent aussi les difficultés rencontrées par les constructeurs "appelées à durer". Sur cette base, l’Observatoire formule deux hypothèses : une basse autour de 45.000 unités (+ 2 %) et une haute à 50.000 (+ 11 %). D'un cas de figure à l'autre, les immatriculations de porteurs neufs s’élèveraient entre 20.000 et 23.500 unités (- 6 à + 10 %) et celles des tracteurs entre 25.000 et 26.500 (+ 10 à + 16 %).
Calendriers "intenables"
Les relevés de l’OVI distinguent les ventes de camions fonctionnant avec des énergies alternatives au diesel et aux essences. En 2021, elles représentent 10 % des immatriculations, biocarburant B100 et GNV inclus "qui sont les deux solutions opérationnelles aujourd’hui", selon Jean-Michel Mercier.
Pour le directeur de l'OVI, ce taux "est insuffisant au regard des calendriers de la transition énergétique fixés pour le transport routier lourd et de la mise en œuvre des Zones à faibles émissions". Il encourage les pouvoirs publics et les collectivités territoriales à ajuster ces calendriers qualifiés d'"intenables".