En 2020, les immatriculations de poids lourds neufs ont chuté de près de 25 % en France. Ce repli est dû à une correction "normale" du marché amplifiée par la crise sanitaire, selon l'Observatoire du véhicule industriel.
Présenté le 12 janvier, le bilan 2020 de l’Observatoire du véhicule industriel (OVI) rapporte une baisse sensible des immatriculations neuves de poids lourds de plus de cinq tonnes en France. Confirmant les chiffres du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) qui annoncent un marché contracté de 24,5 % pour s’établir à 41.730 unités. "Les tracteurs ont le plus souffert avec une baisse de 33 % tandis que les porteurs reculent de 14,6 %", selon l’OVI qui a étudié les ventes jusqu’à fin novembre.
Jean-Michel Mercier, son directeur, tempère toutefois l’ampleur de ces replis : "La baisse des immatriculations était attendue en 2020 en raison de leur niveau très élevé ces dernières années". En 2019, ce marché avait en effet atteint un record avec 55.250 unités et, pour 2020, l’OVI avait anticipé une correction de 10 %. Finalement, "la crise économique liée à la pandémie de la Covid-19 a amplifié cette correction", selon lui.
Une tendance générale en Europe
Le constat dressé pour les marchés européens est similaire. "Sans tenir compte de la pandémie, il était prévu que les immatriculations de véhicules de plus de 3,5 tonnes ralentissent de façon significative en Europe, poursuit le rapport. L’année 2019 avait dépassé les 400.000 immatriculations, un palier après cinq années de progression continue".
La baisse du marché européen est estimée à 26,5 % en 2020, soit 300.000 unités, en rapport avec la tendance française. L’OVI rappelle qu’après la crise de 2008, sa chute avait été supérieure à 40 %. En 2020, tous les pays d’Europe de l’Ouest enregistrent une contraction de 21 à 28 % sur leur marché du véhicule industriel.
La stabilité en 2021
Plusieurs indicateurs laissent à penser qu’aucun rebond ne se produira en 2021. Pour la France, on observe des carnets de commandes en baisse de 24 % à fin 2020. Fourni par la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), le deuxième indicateur ("L’Antenne" du 7/01) concerne la situation financière fragile et les capacités d’investissement réduites des transporteurs routiers en ce début d’année.
La moitié des transporteurs interrogés par la fédération annoncent la diminution de leurs investissements en 2021. Enfin, les prévisions du marché du BTP, deuxième plus grand consommateur de véhicules industriels en France, sont elles aussi en berne pour cette année.
L’OVI prévoit donc le maintien des immatriculations de véhicules de plus de 5 tonnes en 2021 au niveau de 2020. L’Observatoire espère même une légère progression, autour de 42.000 unités. "Une reprise plus élevée paraît possible selon l’évolution de la crise sanitaire" conditionnant les achats des grandes flottes et le rebond des commandes des transporteurs routiers et des acteurs du BTP, conclut l'OVI.
Jean-Michel Mercier, son directeur, tempère toutefois l’ampleur de ces replis : "La baisse des immatriculations était attendue en 2020 en raison de leur niveau très élevé ces dernières années". En 2019, ce marché avait en effet atteint un record avec 55.250 unités et, pour 2020, l’OVI avait anticipé une correction de 10 %. Finalement, "la crise économique liée à la pandémie de la Covid-19 a amplifié cette correction", selon lui.
Une tendance générale en Europe
Le constat dressé pour les marchés européens est similaire. "Sans tenir compte de la pandémie, il était prévu que les immatriculations de véhicules de plus de 3,5 tonnes ralentissent de façon significative en Europe, poursuit le rapport. L’année 2019 avait dépassé les 400.000 immatriculations, un palier après cinq années de progression continue".
La baisse du marché européen est estimée à 26,5 % en 2020, soit 300.000 unités, en rapport avec la tendance française. L’OVI rappelle qu’après la crise de 2008, sa chute avait été supérieure à 40 %. En 2020, tous les pays d’Europe de l’Ouest enregistrent une contraction de 21 à 28 % sur leur marché du véhicule industriel.
La stabilité en 2021
Plusieurs indicateurs laissent à penser qu’aucun rebond ne se produira en 2021. Pour la France, on observe des carnets de commandes en baisse de 24 % à fin 2020. Fourni par la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), le deuxième indicateur ("L’Antenne" du 7/01) concerne la situation financière fragile et les capacités d’investissement réduites des transporteurs routiers en ce début d’année.
La moitié des transporteurs interrogés par la fédération annoncent la diminution de leurs investissements en 2021. Enfin, les prévisions du marché du BTP, deuxième plus grand consommateur de véhicules industriels en France, sont elles aussi en berne pour cette année.
L’OVI prévoit donc le maintien des immatriculations de véhicules de plus de 5 tonnes en 2021 au niveau de 2020. L’Observatoire espère même une légère progression, autour de 42.000 unités. "Une reprise plus élevée paraît possible selon l’évolution de la crise sanitaire" conditionnant les achats des grandes flottes et le rebond des commandes des transporteurs routiers et des acteurs du BTP, conclut l'OVI.