À l'issue du premier semestre, près de la moitié des transporteurs routiers européens de marchandises s'attendent à une diminution des prix pour 2020 car près de 40 % prévoient une baisse des volumes à transporter.
La dernière enquête menée par le gestionnaire de plateforme collaborative Transporeon auprès de la profession des transporteurs routiers européens (TRM) révèle que 48 % d'entre eux s'attendent à une diminution des prix pour 2020. À l'issue d'un semestre frappé par la crise sanitaire, près de 40 % d'entre eux ne se montrent pas très optimistes pour ce qui concerne l'évolution du marché. Ils prévoient une baisse globale des volumes au cours du second semestre.
"Alors que les pays européens sortent graduellement du confinement, les entreprises de transport routier se préparent sur tout le continent à ressentir durant de nombreux mois l’impact de la pandémie mondiale", explique Transporeon. Si près de 70 % des transporteurs ont fait état d’une croissance de leur activité en 2019, moins d’un tiers s’attendent à une évolution favorable en 2020, ajoute l'expert.
Alors que 70 % des professionnels de la route ayant répondu à l'enquête s’attendaient à une augmentation des tarifs du transport en 2019, seuls un peu plus de 20 % des participants prévoient une croissance des prix en 2020.
"Combiner contrats à long terme et marché spot"
"Même si le contexte général reste morose, nous constatons que les acteurs du marché prennent des mesures pour s’adapter, notamment en exploitant les possibilités des plateformes numériques", observe Thomas Einsiedler, responsable chez Transporeon. Selon lui, "les résultats indiquent que presque tous les transporteurs ont conscience de l’avantage de combiner contrats à (long) terme et marché spot. Alors que 8 % d’entre eux utilisaient exclusivement des contrats à long terme en 2019, ce chiffre est tombé à 4 % cette année".
Il estime qu'en associant marché spot et contrats à long terme, les clients des transporteurs routiers bénéficient d’une flexibilité supplémentaire ainsi que des avantages tarifaires qu’offrent les contrats à court terme. "Cela leur permet également d’optimiser leurs itinéraires et d’éviter les trajets à vide qui non seulement ne sont pas rentables, mais augmentent de surcroît la congestion, le bruit et les émissions de CO2", poursuit-il.
Des lacunes persistantes en matière de calcul de CO2
L'étude indique que malgré le faible prix des carburants et l’environnement économique difficile auquel ils ont dû faire face, les transporteurs européens recourent à différentes stratégies pour optimiser leur consommation de combustible.
Dans ce domaine, le suivi, la formation à l’écoconduite et l’optimisation des itinéraires comptent parmi les mesures mises en œuvre actuellement par la majorité des entreprises du secteur.
Pour ce qui concerne l'environnement, les résultats de l’enquête révèlent cependant des lacunes en matière de calcul d'émissions de CO2.
Parmi les transporteurs routiers européens interrogés, 43 % ont déclaré ne pas être en mesure de les analyser. Moins d’un tiers d'entre eux ont affirmé être incapables de comptabiliser les émissions de leurs clients. Selon 72 % des transporteurs, moins d’un chargeur sur dix cherche aujourd'hui des informations sur ses émissions de CO2.
Investir dans le numérique
"Dans le contexte économique préoccupant où nous vivons, il est absolument essentiel que les entreprises de transport, mais aussi nos gouvernements, continuent d’investir dans la numérisation et les infrastructures informatiques", observe Stephan Sieber, PDG de Transporeon.
Selon lui, "ce qui ressort clairement des résultats de l’enquête, c'est que trois quarts des transporteurs sont convaincus que la numérisation améliorera la situation de leur entreprise. Et nous le constatons aussi dans l’essor du marché spot, qui ne sera réalisable que grâce au progrès des technologies numériques".
Il se dit convaincu que ces dernières vont non seulement améliorer l’efficacité du secteur, mais joueront aussi un rôle essentiel dans la gestion de l’empreinte écologique.
"Alors que les pays européens sortent graduellement du confinement, les entreprises de transport routier se préparent sur tout le continent à ressentir durant de nombreux mois l’impact de la pandémie mondiale", explique Transporeon. Si près de 70 % des transporteurs ont fait état d’une croissance de leur activité en 2019, moins d’un tiers s’attendent à une évolution favorable en 2020, ajoute l'expert.
Alors que 70 % des professionnels de la route ayant répondu à l'enquête s’attendaient à une augmentation des tarifs du transport en 2019, seuls un peu plus de 20 % des participants prévoient une croissance des prix en 2020.
"Combiner contrats à long terme et marché spot"
"Même si le contexte général reste morose, nous constatons que les acteurs du marché prennent des mesures pour s’adapter, notamment en exploitant les possibilités des plateformes numériques", observe Thomas Einsiedler, responsable chez Transporeon. Selon lui, "les résultats indiquent que presque tous les transporteurs ont conscience de l’avantage de combiner contrats à (long) terme et marché spot. Alors que 8 % d’entre eux utilisaient exclusivement des contrats à long terme en 2019, ce chiffre est tombé à 4 % cette année".
Il estime qu'en associant marché spot et contrats à long terme, les clients des transporteurs routiers bénéficient d’une flexibilité supplémentaire ainsi que des avantages tarifaires qu’offrent les contrats à court terme. "Cela leur permet également d’optimiser leurs itinéraires et d’éviter les trajets à vide qui non seulement ne sont pas rentables, mais augmentent de surcroît la congestion, le bruit et les émissions de CO2", poursuit-il.
Des lacunes persistantes en matière de calcul de CO2
L'étude indique que malgré le faible prix des carburants et l’environnement économique difficile auquel ils ont dû faire face, les transporteurs européens recourent à différentes stratégies pour optimiser leur consommation de combustible.
Dans ce domaine, le suivi, la formation à l’écoconduite et l’optimisation des itinéraires comptent parmi les mesures mises en œuvre actuellement par la majorité des entreprises du secteur.
Pour ce qui concerne l'environnement, les résultats de l’enquête révèlent cependant des lacunes en matière de calcul d'émissions de CO2.
Parmi les transporteurs routiers européens interrogés, 43 % ont déclaré ne pas être en mesure de les analyser. Moins d’un tiers d'entre eux ont affirmé être incapables de comptabiliser les émissions de leurs clients. Selon 72 % des transporteurs, moins d’un chargeur sur dix cherche aujourd'hui des informations sur ses émissions de CO2.
Investir dans le numérique
"Dans le contexte économique préoccupant où nous vivons, il est absolument essentiel que les entreprises de transport, mais aussi nos gouvernements, continuent d’investir dans la numérisation et les infrastructures informatiques", observe Stephan Sieber, PDG de Transporeon.
Selon lui, "ce qui ressort clairement des résultats de l’enquête, c'est que trois quarts des transporteurs sont convaincus que la numérisation améliorera la situation de leur entreprise. Et nous le constatons aussi dans l’essor du marché spot, qui ne sera réalisable que grâce au progrès des technologies numériques".
Il se dit convaincu que ces dernières vont non seulement améliorer l’efficacité du secteur, mais joueront aussi un rôle essentiel dans la gestion de l’empreinte écologique.