Avec de nouvelles acquisitions, le groupe routier drômois Bert&You estime avoir maintenu le cap malgré la crise. Sa stratégie consiste à poursuivre son développement.
La situation s'est montrée difficile, mais les reins du groupe Bert&You sont solides. Il a bien repris son activité post-confinement avec l’acquisition, le 22 juillet, des Transports Malaurie. Basé en Dordogne, l'entreprise compte une centaine d’employés, 170 cartes grises (80 moteurs remorques) et près de 8.000 m2 de logistique, basés, à Bergerac. Via son acquisition, Bert&You met un pied dans le sud-ouest. "Cela va nous permettre de compléter notre offre et notre réseau, développe Éric Cabaillé, directeur de la communication du groupe. Notamment via le développement du fret palettisé. "
Dans un contexte difficile, la croissance externe a, en partie, compensé les manques à gagner liés à la crise du Covid-19. Le groupe a pu s’appuyer sur la diversité de ses secteurs d’activité. Si l’industrie automobile s’est arrêtée, la grande distribution et la distribution de gaz médicaux (20 % du chiffre d’affaires) a permis de maintenir l’activité.
Sur deux mois et demi, la société a malgré tout perdu 6,5 millions de chiffre d’affaires (non pondéré). En 2019, une bonne année, il s'était élevé à 213 millions d’euros. Au plus fort de la crise, le transporteur a souffert de 30 % de son activité à l’arrêt.
Sa grande inquiétude aujourd’hui ? Ses clients en difficulté. "Nous avons beaucoup d’incertitudes sur la rentrée, commente Eric Cabaillé. On craint l’effet domino. "
Plusieurs chantiers en cours
En attendant, les projets continuent. Les chantiers pour la quatrième cellule de Bert logistique à Albon, dans la Drôme, sont toujours en cours. La charpente est posée, le tout devrait être terminé fin 2020. Ces 8.000 m2 viendront compléter les trois autres cellules livrées en 2018 pour un ensemble total de 22 000 m2.
Dans le même temps, un développement conséquent est prévu dans la Zac Mitra, à Saint-Gilles, dans la banlieue de Nîmes. Un projet de 20.000 m2 comprenant une plateforme de cross docking (pour le passage à quai des palettes) et une partie stockage doit voir le jour. Investissement total : 15 millions d’euros. L’exploitation devrait commencer début 2022.
Fort de ces projets, le groupe se montre "relativement confiant". Aucun licenciement n’a été nécessaire dans l'entreprise de plus de 1.700 salariés. La direction espère maintenir un chiffre d’affaire annuel autour de 220 millions d’euros.
Dans un contexte difficile, la croissance externe a, en partie, compensé les manques à gagner liés à la crise du Covid-19. Le groupe a pu s’appuyer sur la diversité de ses secteurs d’activité. Si l’industrie automobile s’est arrêtée, la grande distribution et la distribution de gaz médicaux (20 % du chiffre d’affaires) a permis de maintenir l’activité.
Sur deux mois et demi, la société a malgré tout perdu 6,5 millions de chiffre d’affaires (non pondéré). En 2019, une bonne année, il s'était élevé à 213 millions d’euros. Au plus fort de la crise, le transporteur a souffert de 30 % de son activité à l’arrêt.
Sa grande inquiétude aujourd’hui ? Ses clients en difficulté. "Nous avons beaucoup d’incertitudes sur la rentrée, commente Eric Cabaillé. On craint l’effet domino. "
Plusieurs chantiers en cours
En attendant, les projets continuent. Les chantiers pour la quatrième cellule de Bert logistique à Albon, dans la Drôme, sont toujours en cours. La charpente est posée, le tout devrait être terminé fin 2020. Ces 8.000 m2 viendront compléter les trois autres cellules livrées en 2018 pour un ensemble total de 22 000 m2.
Dans le même temps, un développement conséquent est prévu dans la Zac Mitra, à Saint-Gilles, dans la banlieue de Nîmes. Un projet de 20.000 m2 comprenant une plateforme de cross docking (pour le passage à quai des palettes) et une partie stockage doit voir le jour. Investissement total : 15 millions d’euros. L’exploitation devrait commencer début 2022.
Fort de ces projets, le groupe se montre "relativement confiant". Aucun licenciement n’a été nécessaire dans l'entreprise de plus de 1.700 salariés. La direction espère maintenir un chiffre d’affaire annuel autour de 220 millions d’euros.