Le projet de tunnel ferroviaire reliant Lyon à Turin pourrait être financé, en partie au moins, par le système de l'eurovignette qui permet d'augmenter les péages autoroutiers sur les poids lourds, selon un parlementaire.
Un surpéage sur les poids lourds est envisagé pour financer la LGV Lyon-Turin. "L'eurovignette est l'une des pistes qui permet de contribuer au financement de cet ouvrage. La directive européenne le permet et d'autres pays le font, comme l'Autriche avec le tunnel du Brenner", a indiqué le sénateur UMP de la Savoie Michel Bouvard, chargé d'une mission sur le sujet par le Premier ministre, Manuel Valls.
Jusqu'à 25 % de majoration
Dans "Le Monde" daté de mercredi 11 février, le député (PS) de l'Isère Michel Destot, chargé lui aussi de cette mission, estime qu'il s'agit d'une "solution viable". Les deux parlementaires ont rencontré lundi 16 février le secrétaire d’État chargé des Transports pour faire un "point d'étape" sur leur mission avant le sommet franco-italien du 24 février à Paris.
La France et l'Italie doivent présenter à l'Union européenne d'ici fin février une demande de subvention à hauteur de 40 % du coût du projet. La construction de la Ligne à grande vitesse (LGV) Lyon-Turin passe par la construction d'un tunnel transalpin de 57 km pour 8,5 milliards d'euros, l'Italie prenant en charge 2,9 milliards et la France 2,2.
Fin décembre, Manuel Valls avait demandé aux deux parlementaires d'examiner "l'ensemble des pistes de financement de nature à limiter la charge sur les finances publiques", notamment celles prévues par la directive européenne dite "eurovignette" qui "autorise les États à percevoir des majorations de péages sur certains axes routiers afin de financer des projets de transports alternatifs". Le système prévoirait ainsi une majoration de péage pouvant aller jusqu'à 25 % pour les poids lourds empruntant les autoroutes alpines. Les parlementaires ne savent pas encore dans quelle proportion l'eurovignette pourrait financer la construction l'ouvrage, une partie de la réponse dépendant des montages financiers mis en place pour réaliser le tunnel. Michel Bouvard et Michel Destot doivent rendre leur rapport avant la fin du mois de juin.
Le projet de LGV Lyon-Turin vise à construire une "autoroute ferroviaire" permettant de transférer l'équivalent d'un million de poids lourds de la route vers le rail, évitant ainsi l'émission de 3 millions de tonnes de CO2 par an, selon les partisans du projet. Mais la Cour des comptes a critiqué en 2012 les coûts prévisionnels "en forte augmentation" de ce projet ainsi que sa "faible rentabilité socio-économique" appelant à ne pas fermer "trop rapidement l'alternative consistant à améliorer l'infrastructure existante".
Jusqu'à 25 % de majoration
Dans "Le Monde" daté de mercredi 11 février, le député (PS) de l'Isère Michel Destot, chargé lui aussi de cette mission, estime qu'il s'agit d'une "solution viable". Les deux parlementaires ont rencontré lundi 16 février le secrétaire d’État chargé des Transports pour faire un "point d'étape" sur leur mission avant le sommet franco-italien du 24 février à Paris.
La France et l'Italie doivent présenter à l'Union européenne d'ici fin février une demande de subvention à hauteur de 40 % du coût du projet. La construction de la Ligne à grande vitesse (LGV) Lyon-Turin passe par la construction d'un tunnel transalpin de 57 km pour 8,5 milliards d'euros, l'Italie prenant en charge 2,9 milliards et la France 2,2.
Fin décembre, Manuel Valls avait demandé aux deux parlementaires d'examiner "l'ensemble des pistes de financement de nature à limiter la charge sur les finances publiques", notamment celles prévues par la directive européenne dite "eurovignette" qui "autorise les États à percevoir des majorations de péages sur certains axes routiers afin de financer des projets de transports alternatifs". Le système prévoirait ainsi une majoration de péage pouvant aller jusqu'à 25 % pour les poids lourds empruntant les autoroutes alpines. Les parlementaires ne savent pas encore dans quelle proportion l'eurovignette pourrait financer la construction l'ouvrage, une partie de la réponse dépendant des montages financiers mis en place pour réaliser le tunnel. Michel Bouvard et Michel Destot doivent rendre leur rapport avant la fin du mois de juin.
Le projet de LGV Lyon-Turin vise à construire une "autoroute ferroviaire" permettant de transférer l'équivalent d'un million de poids lourds de la route vers le rail, évitant ainsi l'émission de 3 millions de tonnes de CO2 par an, selon les partisans du projet. Mais la Cour des comptes a critiqué en 2012 les coûts prévisionnels "en forte augmentation" de ce projet ainsi que sa "faible rentabilité socio-économique" appelant à ne pas fermer "trop rapidement l'alternative consistant à améliorer l'infrastructure existante".