Pour atteindre neutralité carbone dans le transport routier de marchandises d’ici vingt ans suppose de mettre en œuvre une série de mesures dès aujourd’hui. Publiée début septembre, la feuille de route de l’union TLF consacrée à la transition énergétique du mode en détaille plusieurs.
La transition énergétique "impose cohérence et convergence des politiques énergétiques au niveau européen et français".
S’agissant des futurs carburants, l’approche préconisée par l'union TLF est "le mix énergétique selon les usages et les activités". En fonction des volumes à transporter et des distances à parcourir, trois carburants présenteraient un fort potentiel de développement : les carburants d’origine végétale (B7, B100), le gaz naturel et le bio-GNV, l’électrique à partir d’hydrogène.
L’une des conditions pour promouvoir ces énergies alternatives au gazole sera liée à la disponibilité des motorisations qui leur sont associées. Leur intégration dans les flottes des transporteurs dépend de trois facteurs précise l’Union : "le modèle économique du véhicule utilisé, son usage urbain, périurbain/régional ou longue distance et, le déploiement de réseaux de stations d’énergies alternatives. Cette conjugaison de facteurs représente un défi complexe, incompatible avec des mesures intempestives et des changements de cap".
Aussi, au cours des trois prochaines années, l’union TLF demande-t-elle trois actions à l’État et aux collectivités territoriales. La première vise à "planifier une politique énergétique sur le long terme". Elle recommande également "d’organiser les conditions d’une vraie concertation entre acteurs privés et publics sur la programmation des investissements dans les infrastructures". Pour aider les transporteurs et les organisateurs de transport à se préparer, TLF insiste enfin sur la nécessité "d’assurer à court terme une visibilité en matière fiscale et réglementaire pour l’ensemble de la profession".
S’agissant des futurs carburants, l’approche préconisée par l'union TLF est "le mix énergétique selon les usages et les activités". En fonction des volumes à transporter et des distances à parcourir, trois carburants présenteraient un fort potentiel de développement : les carburants d’origine végétale (B7, B100), le gaz naturel et le bio-GNV, l’électrique à partir d’hydrogène.
L’une des conditions pour promouvoir ces énergies alternatives au gazole sera liée à la disponibilité des motorisations qui leur sont associées. Leur intégration dans les flottes des transporteurs dépend de trois facteurs précise l’Union : "le modèle économique du véhicule utilisé, son usage urbain, périurbain/régional ou longue distance et, le déploiement de réseaux de stations d’énergies alternatives. Cette conjugaison de facteurs représente un défi complexe, incompatible avec des mesures intempestives et des changements de cap".
Aussi, au cours des trois prochaines années, l’union TLF demande-t-elle trois actions à l’État et aux collectivités territoriales. La première vise à "planifier une politique énergétique sur le long terme". Elle recommande également "d’organiser les conditions d’une vraie concertation entre acteurs privés et publics sur la programmation des investissements dans les infrastructures". Pour aider les transporteurs et les organisateurs de transport à se préparer, TLF insiste enfin sur la nécessité "d’assurer à court terme une visibilité en matière fiscale et réglementaire pour l’ensemble de la profession".