Dans le Rhône, les projets d’infrastructures n’ont plus la cote. Avant l’enterrement du projet d’anneau des sciences durant le confinement, l’abandon par l’État du projet d’A45 en 2018 avait suscité quelques inquiétudes du côté des transporteurs.
Pour rassurer le secteur, le gouvernement avait annoncé conserver un investissement de 400 millions d’euros pour améliorer la mobilité entre Lyon et Saint-Étienne dans le cadre de la loi orientation mobilité (LOM). Les élus planchent à présent sur les réponses concrètes à apporter aux entreprises pour améliorer cette liaison.
En décembre, le préfet a ainsi rassemblé représentants de collectivités et parlementaires, leur proposant plusieurs hypothèses pour désengorger le Sud lyonnais. Parmi celles-ci, la construction d’un pont au-dessus du nœud de Ternay-Givors.
Une hypothèse fortement soutenue par la FNTR. "On ne peut pas se satisfaire de l’équipement actuel avec cette circulation", commente Jacques Sorlin, délégué régional Auvergne-Rhône-Alpes. Pour lui, ce pont doit être construit de "toute urgence". Un avis que ne partage pas TLF Auvergne-Rhône-Alpes. Le syndicat professionnel appelle, lui, à plus de régulation du trafic plutôt qu'au lancement de grands chantiers longs et onéreux.
Pour sa part, la CCI Auvergne-Rhône-Alpes pointe les problématiques concrètes (retards, difficultés à se rendre au travail, etc.) connues par les entreprises du secteur. Dans une contribution de mai 2020, elle rappelle que "l’aire métropolitaine a vocation à se développer".
Dans le débat opposant le train et le camion, elle se prononce pour le report multimodal "lorsqu’il a sa pertinence". "Nous pensons que le fer ne remplacera pas la flexibilité de la route, reconnaît-elle", notant que "90 % des biens sont aujourd’hui transportés par des camions en France" et que "41 % des volumes transportés le sont sur moins de 50 km et 25 % entre 50 et 150 km".
Forte de ce constat, elle travaille avec les acteurs économiques pour rendre un avis sur ce projet en septembre. Un comité de pilotage présidé par le préfet devra alors travailler sur la question. Le début des travaux serait envisagé pour 2024.
Pour rassurer le secteur, le gouvernement avait annoncé conserver un investissement de 400 millions d’euros pour améliorer la mobilité entre Lyon et Saint-Étienne dans le cadre de la loi orientation mobilité (LOM). Les élus planchent à présent sur les réponses concrètes à apporter aux entreprises pour améliorer cette liaison.
En décembre, le préfet a ainsi rassemblé représentants de collectivités et parlementaires, leur proposant plusieurs hypothèses pour désengorger le Sud lyonnais. Parmi celles-ci, la construction d’un pont au-dessus du nœud de Ternay-Givors.
Une hypothèse fortement soutenue par la FNTR. "On ne peut pas se satisfaire de l’équipement actuel avec cette circulation", commente Jacques Sorlin, délégué régional Auvergne-Rhône-Alpes. Pour lui, ce pont doit être construit de "toute urgence". Un avis que ne partage pas TLF Auvergne-Rhône-Alpes. Le syndicat professionnel appelle, lui, à plus de régulation du trafic plutôt qu'au lancement de grands chantiers longs et onéreux.
Pour sa part, la CCI Auvergne-Rhône-Alpes pointe les problématiques concrètes (retards, difficultés à se rendre au travail, etc.) connues par les entreprises du secteur. Dans une contribution de mai 2020, elle rappelle que "l’aire métropolitaine a vocation à se développer".
Dans le débat opposant le train et le camion, elle se prononce pour le report multimodal "lorsqu’il a sa pertinence". "Nous pensons que le fer ne remplacera pas la flexibilité de la route, reconnaît-elle", notant que "90 % des biens sont aujourd’hui transportés par des camions en France" et que "41 % des volumes transportés le sont sur moins de 50 km et 25 % entre 50 et 150 km".
Forte de ce constat, elle travaille avec les acteurs économiques pour rendre un avis sur ce projet en septembre. Un comité de pilotage présidé par le préfet devra alors travailler sur la question. Le début des travaux serait envisagé pour 2024.