Les organisations de transporteurs routiers ont dénoncé jeudi 8 février un "manque de coordination" dans les décisions d'interdiction de circulation des poids lourds. L'impact économique de la paralysie du trafic des poids lourds est évalué à "au moins 60 millions d'euros par jour en perte de chiffre d'affaires pour l'ensemble des entreprises du territoire français", a indiqué jeudi Florence Berthelot, déléguée générale de la Fédération nationale du transport routier (FNTR).
Florence Berthelot a également dénoncé le "manque de coordination" entre départements limitrophes, certains levant une interdiction de circuler pendant que le département voisin fermait ses routes aux poids lourds. Elle a par ailleurs mis en cause la "publication trop tardive" des arrêtés de levée ou d'interdiction de circuler après la décision de la préfecture de zone, entraînant des difficultés sur le terrain.
La circulation des poids lourds en région parisienne, rouverte quelques heures mercredi avant d'être interdite dans la soirée, a de nouveau été autorisée jeudi jusqu'à vendredi 5 heures, selon la préfecture de police. Au niveau national, ce sont plus de 8.000 poids lourds qui ont ainsi été interdits de circulation, selon le gouvernement.
"De nombreux arrêtés ont été pris avec un manque de discernement"
L'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) a de son côté considéré que "de nombreux arrêtés ont été pris avec un manque de discernement en application du principe de précaution qui ne s'imposait pas forcément dans tous les cas". Reçue vendredi 9 février par la ministre des Transports, l’OTRE a obtenu la nomination d’un interlocuteur unique auprès du Centre ministériel de veille opérationnelle et d’alerte (CMVOA) pour pallier l’urgence du moment et remédier, au mieux, au déficit de communication et de coordination constaté jusqu’à présent. L'OTRE a également demandé au ministère des Transports d'étudier "les conditions de mise en œuvre du dispositif d'allocation spécifique de chômage partiel aux entreprises en cas de suspension d'activité en raison des présentes intempéries".
Le nombre de poids lourds qui circulent en Île-de-France tous les jours est estimé "à environ 250.000" par la FNTR, qui n'a pas pu évaluer le nombre de poids lourds ayant été bloqués dans les 43 sites de stockage d'Île-de-France. Pour assurer la continuité des approvisionnements, la FNTR a demandé que les poids lourds puissent exceptionnellement circuler ce week-end.
Les professionnels du secteur ont reçu le soutien des acteurs de l'approvisionnement de Paris en denrées alimentaires et en produits médicaux et pharmaceutiques (Syndigel, FNCPLA, NAVSA, Syndicat de la volaille et du gibier, Uncgfl, CGI, Unigros Rungis) qui ont également demandé une autorisation de circuler dans les jours à venir. Ils ont appelé les pouvoirs publics à maintenir "aussi longtemps que possible, et a minima jusqu'à demain, midi", l'autorisation de circuler pour les poids lourds, afin d'éviter une situation de "pénurie". "Si de nouvelles restrictions devaient être édictées, il est certain que nous courrons à la pénurie à la veille du week-end", ont-ils prévenu.
Florence Berthelot a également dénoncé le "manque de coordination" entre départements limitrophes, certains levant une interdiction de circuler pendant que le département voisin fermait ses routes aux poids lourds. Elle a par ailleurs mis en cause la "publication trop tardive" des arrêtés de levée ou d'interdiction de circuler après la décision de la préfecture de zone, entraînant des difficultés sur le terrain.
La circulation des poids lourds en région parisienne, rouverte quelques heures mercredi avant d'être interdite dans la soirée, a de nouveau été autorisée jeudi jusqu'à vendredi 5 heures, selon la préfecture de police. Au niveau national, ce sont plus de 8.000 poids lourds qui ont ainsi été interdits de circulation, selon le gouvernement.
"De nombreux arrêtés ont été pris avec un manque de discernement"
L'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) a de son côté considéré que "de nombreux arrêtés ont été pris avec un manque de discernement en application du principe de précaution qui ne s'imposait pas forcément dans tous les cas". Reçue vendredi 9 février par la ministre des Transports, l’OTRE a obtenu la nomination d’un interlocuteur unique auprès du Centre ministériel de veille opérationnelle et d’alerte (CMVOA) pour pallier l’urgence du moment et remédier, au mieux, au déficit de communication et de coordination constaté jusqu’à présent. L'OTRE a également demandé au ministère des Transports d'étudier "les conditions de mise en œuvre du dispositif d'allocation spécifique de chômage partiel aux entreprises en cas de suspension d'activité en raison des présentes intempéries".
Le nombre de poids lourds qui circulent en Île-de-France tous les jours est estimé "à environ 250.000" par la FNTR, qui n'a pas pu évaluer le nombre de poids lourds ayant été bloqués dans les 43 sites de stockage d'Île-de-France. Pour assurer la continuité des approvisionnements, la FNTR a demandé que les poids lourds puissent exceptionnellement circuler ce week-end.
Les professionnels du secteur ont reçu le soutien des acteurs de l'approvisionnement de Paris en denrées alimentaires et en produits médicaux et pharmaceutiques (Syndigel, FNCPLA, NAVSA, Syndicat de la volaille et du gibier, Uncgfl, CGI, Unigros Rungis) qui ont également demandé une autorisation de circuler dans les jours à venir. Ils ont appelé les pouvoirs publics à maintenir "aussi longtemps que possible, et a minima jusqu'à demain, midi", l'autorisation de circuler pour les poids lourds, afin d'éviter une situation de "pénurie". "Si de nouvelles restrictions devaient être édictées, il est certain que nous courrons à la pénurie à la veille du week-end", ont-ils prévenu.