Durement touché par la crise sanitaire l’année dernière, Volvo Group continue de se redresser au premier trimestre 2021 mais s'attend toujours à une production perturbée à cause de la pénurie mondiale de semi-conducteurs.
Le constructeur suédois de poids lourds Volvo Group a publié des résultats trimestriels en hausse sur un an. "Le premier trimestre 2021 a été caractérisé par une forte activité de nos clients, qui s'est traduite par une solide demande de nouveaux produits et services", s'est félicité le PDG du groupe, Martin Lundstedt. Le bénéfice net est ressorti à 8,8 milliards de couronnes (874 millions d'euros) contre 4,67 milliards un an plus tôt, tandis que Factset donnait un consensus à 6,7 milliards.
Son chiffre d'affaires a progressé de 2,8 %, à 94 milliards de couronnes (+ 13 % hors effets de change). Sa rentabilité s'est aussi affermie, la marge opérationnelle ajustée progressant de 4,8 points à 12,6 %, un niveau "historiquement élevé", selon le PDG. L'année dernière à la même période, le groupe avait été victime de l'effondrement du marché mondial, avant une reprise progressive de ses activités au cours du second semestre 2020.
Une chaîne d’approvisionnement instable
Pour le deuxième trimestre, le constructeur s'attend toujours à des arrêts significatifs de sa production, en raison de la pénurie persistante de semi-conducteurs qui a eu des effets "limités" au premier trimestre. "La chaîne d'approvisionnement mondiale pour les semi-conducteurs ainsi que pour d'autres composants reste très instable et l'incertitude quant à l'évolution est élevée", a déclaré Martin Lundstedt. "Nous ne pouvons pas exclure de nouvelles perturbations tant dans le secteur des camions que dans d'autres parties du groupe."
En raison de la pénurie de semi-conducteurs, Volvo avait annoncé en mars qu'il allait devoir observer des arrêts de production. Au total, ces jours d'arrêt doivent s'élever à "deux à quatre semaines suivant les sites de production", selon le constructeur. Plusieurs constructeurs automobiles ont averti ces dernières semaines des conséquences sur leur production de cette pénurie, liée notamment à une forte demande d'électronique grand public, qui a la priorité des fabricants. Pour l'ensemble de l'année, Volvo a maintenu ses prévisions de ventes pour sa branche poids lourds en Europe, en Amérique du Nord et au Brésil, et les a augmentées pour la Chine.
Son chiffre d'affaires a progressé de 2,8 %, à 94 milliards de couronnes (+ 13 % hors effets de change). Sa rentabilité s'est aussi affermie, la marge opérationnelle ajustée progressant de 4,8 points à 12,6 %, un niveau "historiquement élevé", selon le PDG. L'année dernière à la même période, le groupe avait été victime de l'effondrement du marché mondial, avant une reprise progressive de ses activités au cours du second semestre 2020.
Une chaîne d’approvisionnement instable
Pour le deuxième trimestre, le constructeur s'attend toujours à des arrêts significatifs de sa production, en raison de la pénurie persistante de semi-conducteurs qui a eu des effets "limités" au premier trimestre. "La chaîne d'approvisionnement mondiale pour les semi-conducteurs ainsi que pour d'autres composants reste très instable et l'incertitude quant à l'évolution est élevée", a déclaré Martin Lundstedt. "Nous ne pouvons pas exclure de nouvelles perturbations tant dans le secteur des camions que dans d'autres parties du groupe."
En raison de la pénurie de semi-conducteurs, Volvo avait annoncé en mars qu'il allait devoir observer des arrêts de production. Au total, ces jours d'arrêt doivent s'élever à "deux à quatre semaines suivant les sites de production", selon le constructeur. Plusieurs constructeurs automobiles ont averti ces dernières semaines des conséquences sur leur production de cette pénurie, liée notamment à une forte demande d'électronique grand public, qui a la priorité des fabricants. Pour l'ensemble de l'année, Volvo a maintenu ses prévisions de ventes pour sa branche poids lourds en Europe, en Amérique du Nord et au Brésil, et les a augmentées pour la Chine.
