Les poids lourds électriques sont déjà une alternative économique au diesel pour les longues distances, notamment en France et en Allemagne, selon un rapport de l'International Council on Clean Transportation.
Si les gros camions électriques restent bien plus chers à l'achat, leur coût total de possession (TCO), carburant et entretien compris, sera déjà plus bas que pour leur équivalent diesel en 2022 en France, Allemagne et aux Pays-Bas, selon un rapport publié le 29 novembre 2021 par l'International Council on Clean Transportation (ICCT). Ceci est rendu possible par des subventions publiques et des tarifs plus avantageux pour l'électricité que pour le diesel. Les transporteurs peuvent notamment recevoir en France plus de 50.000 euros pour l'achat d'un véhicule.
En Italie, en Pologne, en Espagne et au Royaume-Uni, la parité entre l'électrique et le diesel devrait être atteinte avant 2030, selon ce rapport qui étudie le coût d'usage des tracteurs de semi-remorques qui se rechargeraient au dépôt la nuit après leurs trajets.
Alors que les camions à hydrogène sont évoqués comme une solution à moyen terme, les constructeurs de camions Volvo, Scania ou Mercedes ont lancé ces derniers mois des camions à batterie dotés d'une autonomie allant de 200 à 400 kilomètres. Le modèle de Tesla est attendu pour 2022.
Frais de péages
"Si personne n'investit dans l'électrique pour les longues distances, c'est parce que les transporteurs pensent qu'il n'y a pas de « business model », souligne à l'ICCT Hussein Basma, un des auteurs de l'étude. En plus des subventions, d’autres mesures telles que la réduction des frais de péage routier pour les camions électriques et l’ajout d'un supplément CO2 aux frais de péage accélérerait la transition, plaide l'ICCT.
La Commission européenne doit proposer avant la fin 2021 un nouveau standard d'émissions (Euro VII) pour les poids lourds.
Début novembre, à l'occasion de la COP26, quinze pays, dont le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Canada et la Turquie, et quelques constructeurs comme Scania, BYD ou Irizar se sont également engagés à passer à 100 % de véhicules lourds à "zéro émissions" en 2040 et 30 % dès 2030.
L'ICCT compte publier dans les prochains mois d'autres rapports sur les poids lourds au gaz naturel, à l'hydrogène et sur les nouveaux moteurs diesel.
En Italie, en Pologne, en Espagne et au Royaume-Uni, la parité entre l'électrique et le diesel devrait être atteinte avant 2030, selon ce rapport qui étudie le coût d'usage des tracteurs de semi-remorques qui se rechargeraient au dépôt la nuit après leurs trajets.
Alors que les camions à hydrogène sont évoqués comme une solution à moyen terme, les constructeurs de camions Volvo, Scania ou Mercedes ont lancé ces derniers mois des camions à batterie dotés d'une autonomie allant de 200 à 400 kilomètres. Le modèle de Tesla est attendu pour 2022.
Frais de péages
"Si personne n'investit dans l'électrique pour les longues distances, c'est parce que les transporteurs pensent qu'il n'y a pas de « business model », souligne à l'ICCT Hussein Basma, un des auteurs de l'étude. En plus des subventions, d’autres mesures telles que la réduction des frais de péage routier pour les camions électriques et l’ajout d'un supplément CO2 aux frais de péage accélérerait la transition, plaide l'ICCT.
La Commission européenne doit proposer avant la fin 2021 un nouveau standard d'émissions (Euro VII) pour les poids lourds.
Début novembre, à l'occasion de la COP26, quinze pays, dont le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Canada et la Turquie, et quelques constructeurs comme Scania, BYD ou Irizar se sont également engagés à passer à 100 % de véhicules lourds à "zéro émissions" en 2040 et 30 % dès 2030.
L'ICCT compte publier dans les prochains mois d'autres rapports sur les poids lourds au gaz naturel, à l'hydrogène et sur les nouveaux moteurs diesel.