Les coûts de revient du transport routier de marchandises devraient progresser de 4,2 % en 2022 après une hausse évaluée à 4,8 % en 2021, selon le Comité national routier. Salaires et achat des véhicules sont les deux postes qui enregistrent les plus fortes augmentations.
Les négociations tarifaires entre les transporteurs routiers et leurs clients s’annoncent rudes en 2022. Les propositions des transporteurs devront en effet intégrer la hausse de leurs coûts de revient en 2021, estimée à 4,8 % hors gazole par le Comité national routier (CNR), et celle prévue en 2022. Selon ses prévisions, les coûts hors gazole du transport routier "régional" et "longue distance" progresseront entre 3,4 et 5,1 % en 2022, et de 4,2 % en moyenne.
Le détail de ces coûts de revient hors gazole montre que les salaires sans frais de déplacement demeurent leur première composante. En 2022, ce poste s’alourdirait de 4,7 à 7,6 % sous l’effet de l’inflation et de la pénurie de main d’œuvre dans la filière.
De fortes augmentations sont attendues aussi sur le prix des véhicules neufs en raison de trois facteurs principaux, affirme le CNR : "un renchérissement des matières premières, un déséquilibre entre l’offre et la demande dû à une production perturbée par des difficultés d’approvisionnement et le développement des véhicules roulants avec des énergies alternatives au gazole plus onéreux". Au final, l’hypothèse retenue est une hausse moyenne de 10 % sur le prix des véhicules en 2022.
Vigilance sur les carburants
Remboursés avec les salaires, les frais de déplacement des conducteurs augmenteraient de 3,3 à 5,2 % l’an prochain. Quant aux charges de structure, elles connaîtraient une augmentation de 2,5 % à 4,3 %. Les assurances subiraient une hausse de 1,5 %, la maintenance englobant l’entretien et les pneumatiques jusqu’à 2,5 % et les péages 1,8 %.
Les prévisions du CNR n’intègrent pas le carburant dont le coût est volatil et dont les variations sont censées être couvertes par le mécanisme d’indexation obligatoire dans le transport routier. À l’attention des transporteurs qui pourraient rencontrer des difficultés à appliquer ce mécanisme auprès de leurs clients, le Comité rappelle que les gazoles professionnels ou hors TVA ont augmenté de 25 à 30 % en 2021 et que le prix du gaz naturel pour véhicule a bondi de plus de 50 %.
Le détail de ces coûts de revient hors gazole montre que les salaires sans frais de déplacement demeurent leur première composante. En 2022, ce poste s’alourdirait de 4,7 à 7,6 % sous l’effet de l’inflation et de la pénurie de main d’œuvre dans la filière.
De fortes augmentations sont attendues aussi sur le prix des véhicules neufs en raison de trois facteurs principaux, affirme le CNR : "un renchérissement des matières premières, un déséquilibre entre l’offre et la demande dû à une production perturbée par des difficultés d’approvisionnement et le développement des véhicules roulants avec des énergies alternatives au gazole plus onéreux". Au final, l’hypothèse retenue est une hausse moyenne de 10 % sur le prix des véhicules en 2022.
Vigilance sur les carburants
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Les prévisions du CNR n’intègrent pas le carburant dont le coût est volatil et dont les variations sont censées être couvertes par le mécanisme d’indexation obligatoire dans le transport routier. À l’attention des transporteurs qui pourraient rencontrer des difficultés à appliquer ce mécanisme auprès de leurs clients, le Comité rappelle que les gazoles professionnels ou hors TVA ont augmenté de 25 à 30 % en 2021 et que le prix du gaz naturel pour véhicule a bondi de plus de 50 %.