Les organisateurs de transporteurs routiers ont de nouveau critiqué la gestion par les autorités de l'épisode neigeux, fustigeant un usage "incohérent du principe de précaution", après avoir été reçus vendredi 9 février par la ministre des Transports, Élisabeth Borne. L'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) a dénoncé "l'insuffisance de coordination et le manque de clarté dans le traitement de la diffusion de l'information" et le "stockage massif et parfois injustifié de véhicules en bord de route". L'OTRE réclame "que cessent immédiatement les stockages préventifs" dans les zones non touchées, ainsi que "la levée des interdictions", dans les zones où est constatée une amélioration notable des conditions météorologiques. Pour l'organisation, "le sacro-saint principe de précaution trouve ici ses limites", "en aucune manière il ne justifie un manque de discernement dans les décisions qui ne s'imposaient pas systématiquement". "Il y a des endroits très très loin des zones à risques où les véhicules sont interdits de circulation - on ne peut pas rouler alors que manifestement les conditions nous le permettent", a déploré le secrétaire général de l'OTRE, Jean-Marc Rivera.
L'Union des entreprises de transports et de logistique de France (TLF) et la Fédération nationale du transport routier (FNTR) ont, quant à elles, notamment demandé une "dérogation applicable sur les temps de conduite et de service des conducteurs, afin de satisfaire les demandes d'approvisionnement de l'écosystème économique français, et donc des Français en général". Les deux organisations ont dénoncé un "usage incohérent du principe de précaution" et ont demandé à leurs entreprises adhérentes une estimation de leurs "préjudices", "de façon à ce que soit abordée, chiffres en main, avec les pouvoirs publics, la question de la réparation". La FNTR avait estimé jeudi 8 février à au moins 60 millions d'euros le montant des pertes quotidiennes. Un nouvel épisode neigeux, le second de la semaine, touchait vendredi une large moitié Nord-Ouest de la France, et 19 départements étaient en vigilance orange neige verglas, selon Météo France.
L'Union des entreprises de transports et de logistique de France (TLF) et la Fédération nationale du transport routier (FNTR) ont, quant à elles, notamment demandé une "dérogation applicable sur les temps de conduite et de service des conducteurs, afin de satisfaire les demandes d'approvisionnement de l'écosystème économique français, et donc des Français en général". Les deux organisations ont dénoncé un "usage incohérent du principe de précaution" et ont demandé à leurs entreprises adhérentes une estimation de leurs "préjudices", "de façon à ce que soit abordée, chiffres en main, avec les pouvoirs publics, la question de la réparation". La FNTR avait estimé jeudi 8 février à au moins 60 millions d'euros le montant des pertes quotidiennes. Un nouvel épisode neigeux, le second de la semaine, touchait vendredi une large moitié Nord-Ouest de la France, et 19 départements étaient en vigilance orange neige verglas, selon Météo France.