Plusieurs centaines de chauffeurs routiers ont organisé des barrages filtrants pour réclamer de meilleurs salaires, dans le cadre d'un mouvement national à l'initiative du syndicat FO Transports, provoquant des ralentissements dans le nord-ouest de la France.
Selon la cellule de vigilance routière de la préfecture du Nord, lundi 13 décembre 2021, "depuis 4 heures, une centaine de chauffeurs routiers effectue des distributions de tracts" sur les ronds-points d'accès au centre régional de transport de Lesquin, entraînant des ralentissements de 2 km dans les deux sens sur l'A1 et l'A23.
D'autres distributions de tracts étaient organisées à Dunkerque, avec des "répercussions sur la RN225", et à Outreau (Pas-de-Calais).
En Bretagne, 150 à 200 routiers du Morbihan et de Loire-Atlantique se sont mobilisés à Vannes, répondant à un appel conjoint avec la CGT.
Les chauffeurs menaient une action filtrante avec tractage au niveau du rond-point du Prat, générant des bouchons jusqu'à Saint-Nolff sur la route de Rennes. Selon Bison Futé, la manifestation était à l'origine d'"un bouchon d'environ 8 kilomètres" sur la N166 dans le sens Ploërmel vers Vannes à 11h30.
"On a une assemblée générale cet après-midi pour voir ce qu'on fait demain", a indiqué David Chetaneau, délégué FO Transport 56, le syndicat ayant appelé à la mobilisation toute la semaine.
Négociations "mal engagées
En Normandie, des chauffeurs menaient aussi des actions de tractage sur l'A13 au péage de Dozulé, en gare de péage de Heudebouville (Calvados), ainsi que sur le boulevard industriel de Rouen, a indiqué la Fédération nationale des transports routiers.
FO Transports espère accroître la pression sur des négociations annuelles obligatoires "mal engagées", dans un secteur qui peine à être attractif.
Il dénonce dans un tract les conditions de travail des routiers, "smicards de la route", mais aussi des déménageurs et professionnels du transport sanitaire.
Tandis que les organisations patronales proposent une revalorisation de l'ordre de 4,2 à 5 %, plusieurs syndicats réclament une augmentation à deux chiffres (10 %), et l'obtention d'un 13e mois conventionnel.
FO pointe "une inflation qui ne cesse d'augmenter et des propositions d'augmentation de taux horaires déconnectées de la réalité", ou encore des "indemnités de repas et de déplacement en danger".
La prochaine séance de négociations est prévue le 5 janvier 2022. La CFDT et la CFTC se sont engagées à poursuivre le dialogue, tandis que la CGT appelait elle aussi au blocage de ses bases syndicales le 10 décembre 2021.
D'autres distributions de tracts étaient organisées à Dunkerque, avec des "répercussions sur la RN225", et à Outreau (Pas-de-Calais).
En Bretagne, 150 à 200 routiers du Morbihan et de Loire-Atlantique se sont mobilisés à Vannes, répondant à un appel conjoint avec la CGT.
Les chauffeurs menaient une action filtrante avec tractage au niveau du rond-point du Prat, générant des bouchons jusqu'à Saint-Nolff sur la route de Rennes. Selon Bison Futé, la manifestation était à l'origine d'"un bouchon d'environ 8 kilomètres" sur la N166 dans le sens Ploërmel vers Vannes à 11h30.
"On a une assemblée générale cet après-midi pour voir ce qu'on fait demain", a indiqué David Chetaneau, délégué FO Transport 56, le syndicat ayant appelé à la mobilisation toute la semaine.
Négociations "mal engagées
En Normandie, des chauffeurs menaient aussi des actions de tractage sur l'A13 au péage de Dozulé, en gare de péage de Heudebouville (Calvados), ainsi que sur le boulevard industriel de Rouen, a indiqué la Fédération nationale des transports routiers.
FO Transports espère accroître la pression sur des négociations annuelles obligatoires "mal engagées", dans un secteur qui peine à être attractif.
Il dénonce dans un tract les conditions de travail des routiers, "smicards de la route", mais aussi des déménageurs et professionnels du transport sanitaire.
Tandis que les organisations patronales proposent une revalorisation de l'ordre de 4,2 à 5 %, plusieurs syndicats réclament une augmentation à deux chiffres (10 %), et l'obtention d'un 13e mois conventionnel.
FO pointe "une inflation qui ne cesse d'augmenter et des propositions d'augmentation de taux horaires déconnectées de la réalité", ou encore des "indemnités de repas et de déplacement en danger".
La prochaine séance de négociations est prévue le 5 janvier 2022. La CFDT et la CFTC se sont engagées à poursuivre le dialogue, tandis que la CGT appelait elle aussi au blocage de ses bases syndicales le 10 décembre 2021.