Le transporteur routier MGE dans les Vosges enclenche un ambitieux programme pour réduire d’un tiers ses émissions carbone d’ici à 2030.
L’inauguration récente de la station de carburant HVO (Hydrotreated Vegetable Oil) au siège et site principal de Chavelot (Vosges) a donné l’occasion à l’entreprise MGE de lancer son programme de chasse au C02.Le groupe de 700 salariés engage en effet pas moins de 50 millions d’euros d’investissements pour décarboner sa flotte de 470 véhicules tracteurs.
Philippe Virtel, le président de MGE, porte ainsi l’objectif de diminuer les émissions de dioxyde de carbone de 30 % en 2030, pour contribuer à la préservation de l’environnement… et à celle des finances de l’entreprise par un impact amoindri de la future taxe carbone.
Plusieurs leviers sont actionnés dans ce but. D’une part, l’éco-conduite doit devenir l’attitude de base des chauffeurs, elle peut à elle seule entraîner une diminution des émissions de 3 %, estime MGE. L’attention à porter au bon gonflage des pneumatiques, et plus généralement à leur rendement, aidera aussi à la sobriété de consommation de carburant.
Augmenter le nombre de caisses mobiles
Pour les trajets de proximité, MGE acquiert un camion électrique qui pourra effectuer des circuits allant jusqu’à 200 kilomètres de distance. Le transporteur entend aussi se doter de véhicules à hydrogène d’ici à 2025, dans le cadre du renouvellement de la flotte qui doit s’opérer en intégralité pour 2028.
Par ailleurs, les caisses mobiles occuperont une place grandissante dans l’offre de MGE (500 caisses visées à court terme) de sorte à augmenter l’activité multimodale : celle-ci doit progresser de moitié en quelques années.
En matière de carburant alternatif, c’est donc sur le HVO que se porte le choix du transporteur et logisticien vosgien. Fabriqué à parti d’huiles usagées, il diminue de 80 % les rejets de C02 en comparaison du gazole. Au total "MGE a l’objectif d’atteindre la neutralité carbone entre 2035 et 2045", indique l'entreprise.
Philippe Virtel, le président de MGE, porte ainsi l’objectif de diminuer les émissions de dioxyde de carbone de 30 % en 2030, pour contribuer à la préservation de l’environnement… et à celle des finances de l’entreprise par un impact amoindri de la future taxe carbone.
Plusieurs leviers sont actionnés dans ce but. D’une part, l’éco-conduite doit devenir l’attitude de base des chauffeurs, elle peut à elle seule entraîner une diminution des émissions de 3 %, estime MGE. L’attention à porter au bon gonflage des pneumatiques, et plus généralement à leur rendement, aidera aussi à la sobriété de consommation de carburant.
Augmenter le nombre de caisses mobiles
Pour les trajets de proximité, MGE acquiert un camion électrique qui pourra effectuer des circuits allant jusqu’à 200 kilomètres de distance. Le transporteur entend aussi se doter de véhicules à hydrogène d’ici à 2025, dans le cadre du renouvellement de la flotte qui doit s’opérer en intégralité pour 2028.
Par ailleurs, les caisses mobiles occuperont une place grandissante dans l’offre de MGE (500 caisses visées à court terme) de sorte à augmenter l’activité multimodale : celle-ci doit progresser de moitié en quelques années.
En matière de carburant alternatif, c’est donc sur le HVO que se porte le choix du transporteur et logisticien vosgien. Fabriqué à parti d’huiles usagées, il diminue de 80 % les rejets de C02 en comparaison du gazole. Au total "MGE a l’objectif d’atteindre la neutralité carbone entre 2035 et 2045", indique l'entreprise.