Les transporteurs routiers vont pouvoir compter sur le soutien de l’État pour relever leurs défis. Le message que Clément Beaune, le ministre délégué en charge des Transports, a délivré au dernier congrès de la Fédération nationale des transports routiers se voulait rassurant pour une profession.
Le principal défi des transporteurs routiers "est de maintenir leurs marges", selon Carine Jupin, la directrice régionale de la Banque de France. Au 76e congrès de la FNTR, elle a souligné pour la profession la nécessité "de répercuter l’augmentation de ses coûts de revient dans les tarifs".
Les professionnels de la route se sont vu assurer de la part de Clément Beaune, le ministre délégué en charge des Transports, que l’État "jouera aussi son rôle". Il a assuré les transporteurs du soutien du gouvernement dans l’application du mécanisme de répercussion des prix du carburant à leurs clients.
Pas de hausse de la TICPE
"Les aides publiques à la cuve et à la pompe seront maintenues jusqu’à la fin de l’année et aucune augmentation de la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, NDLR) n’est prévue en 2023. L’État sécurisera les approvisionnements de carburant et d’Adblue, cet hiver et au-delà ", a-t-il ajouté.
Et d'affirmer que "dans le budget 2023, le gouvernement définira d’autres mécanismes d’accompagnement pour venir en aide aux entreprises de transport ", pour l’achat de véhicules notamment. Clément Beaune a confirmé, en revanche, que "ces aides ne seront pas défiscalisées ", malgré la demande des organisations professionnelles de la filière.
Coordonner la décarbonation
Le ministre chargé des Transports a souhaité rassurer les transporteurs sur l’évolution du congé de fin d’activité (CFA) dans le secteur également. "L’État sera au rendez-vous et il n’y aura pas de rupture de ce régime en 2023". Il a prévenu, toutefois, que "le CFA devra s’articuler avec la réforme des retraites à venir". Face à la pénurie de main d’œuvre dans la profession, il a renvoyé à la charte "Développement de l’emploi et des compétences", signée entre les pouvoirs publics et les représentants de la branche, le 7 mars dernier. Un dispositif qui vise, notamment, à améliorer les conditions de travail des salariés du secteur.
Dans ce cadre, "nous abordons tous les sujets d’attractivité sans tabous", a déclaré Clément Beaune citant, à titre d'exemple, l’interdiction des chargements et des déchargements des véhicules par les conducteurs.
Le ministre a salué les efforts de la profession en matière de sobriété et de transition énergétiques. Évoquant le programme Engagements volontaires pour l’environnement – EVE), Clément Beaune a indiqué qu’il continuerait à coordonner les actions de décarbonation du fret routier. "Le passage au tout électrique ne se fera pas en un an, ni en trois ans, ni même au cours de cette décennie. La décarbonation du transport routier n’est pas une option toutefois", a-t-il prévenu.
Les professionnels de la route se sont vu assurer de la part de Clément Beaune, le ministre délégué en charge des Transports, que l’État "jouera aussi son rôle". Il a assuré les transporteurs du soutien du gouvernement dans l’application du mécanisme de répercussion des prix du carburant à leurs clients.
Pas de hausse de la TICPE
"Les aides publiques à la cuve et à la pompe seront maintenues jusqu’à la fin de l’année et aucune augmentation de la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, NDLR) n’est prévue en 2023. L’État sécurisera les approvisionnements de carburant et d’Adblue, cet hiver et au-delà ", a-t-il ajouté.
Et d'affirmer que "dans le budget 2023, le gouvernement définira d’autres mécanismes d’accompagnement pour venir en aide aux entreprises de transport ", pour l’achat de véhicules notamment. Clément Beaune a confirmé, en revanche, que "ces aides ne seront pas défiscalisées ", malgré la demande des organisations professionnelles de la filière.
Coordonner la décarbonation
Le ministre chargé des Transports a souhaité rassurer les transporteurs sur l’évolution du congé de fin d’activité (CFA) dans le secteur également. "L’État sera au rendez-vous et il n’y aura pas de rupture de ce régime en 2023". Il a prévenu, toutefois, que "le CFA devra s’articuler avec la réforme des retraites à venir". Face à la pénurie de main d’œuvre dans la profession, il a renvoyé à la charte "Développement de l’emploi et des compétences", signée entre les pouvoirs publics et les représentants de la branche, le 7 mars dernier. Un dispositif qui vise, notamment, à améliorer les conditions de travail des salariés du secteur.
Dans ce cadre, "nous abordons tous les sujets d’attractivité sans tabous", a déclaré Clément Beaune citant, à titre d'exemple, l’interdiction des chargements et des déchargements des véhicules par les conducteurs.
Le ministre a salué les efforts de la profession en matière de sobriété et de transition énergétiques. Évoquant le programme Engagements volontaires pour l’environnement – EVE), Clément Beaune a indiqué qu’il continuerait à coordonner les actions de décarbonation du fret routier. "Le passage au tout électrique ne se fera pas en un an, ni en trois ans, ni même au cours de cette décennie. La décarbonation du transport routier n’est pas une option toutefois", a-t-il prévenu.