L'État français doit dégager les moyens suffisants pour assurer le bon état du réseau routier national, qui a tendance à se dégrader depuis plusieurs années, entraînant une hausse des coûts d'entretien, selon le Sénat.
L'État doit mieux veiller à l'état du réseau routier français, pointe un rapport du Sénat mercredi 8 mars. "Une tendance à la dégradation du réseau routier national non concédé et du réseau autoroutier a été observée ces dernières années", souligne le rapport d'information sur l'état des infrastructures routières et autoroutières, rédigé à l'initiative de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable.
11.560 km d'autoroutes
"Même si elle peut sembler limitée pour l'instant, il apparaît nécessaire de la mesurer et d'y mettre un terme, pour éviter la détérioration de ce patrimoine et l'augmentation de ses coûts d'entretien", poursuit-il, mettant en cause la baisse des crédits d'entretien ou l'abandon de l'écotaxe. "L'exemple du réseau ferroviaire, dont l'état est déplorable faute d'un entretien régulier pendant plusieurs années, incite à une vigilance particulière dans ce domaine", ajoute le document.
Le réseau routier français compte plus d'un million de kilomètres de voirie, dont 11.560 km d'autoroutes, essentiellement concédées, 9.645 km de routes nationales, 378.973 km de routes départementales et 673.290 km de routes communales, selon le rapport.
Le document demande aussi que soit assuré "le suivi" du plan de relance autoroutier (3,2 milliards d'euros), signé en septembre 2015 entre l'État et les concessionnaires des autoroutes françaises, privatisées entre 2002 et 2006. Le gouvernement a déjà prévu un second plan d'investissement autoroutier, doté cette fois de 800 millions d'euros, financés par les collectivités locales et par une "faible" augmentation des péages.
11.560 km d'autoroutes
"Même si elle peut sembler limitée pour l'instant, il apparaît nécessaire de la mesurer et d'y mettre un terme, pour éviter la détérioration de ce patrimoine et l'augmentation de ses coûts d'entretien", poursuit-il, mettant en cause la baisse des crédits d'entretien ou l'abandon de l'écotaxe. "L'exemple du réseau ferroviaire, dont l'état est déplorable faute d'un entretien régulier pendant plusieurs années, incite à une vigilance particulière dans ce domaine", ajoute le document.
Le réseau routier français compte plus d'un million de kilomètres de voirie, dont 11.560 km d'autoroutes, essentiellement concédées, 9.645 km de routes nationales, 378.973 km de routes départementales et 673.290 km de routes communales, selon le rapport.
Le document demande aussi que soit assuré "le suivi" du plan de relance autoroutier (3,2 milliards d'euros), signé en septembre 2015 entre l'État et les concessionnaires des autoroutes françaises, privatisées entre 2002 et 2006. Le gouvernement a déjà prévu un second plan d'investissement autoroutier, doté cette fois de 800 millions d'euros, financés par les collectivités locales et par une "faible" augmentation des péages.