L'état des chaussées des autoroutes concédées est resté "satisfaisant" et stable sur la période 2012-2015, selon un courrier de la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM) aux concessionnaires autoroutiers.
"L'état des chaussées (des autoroutes concédées, NDLR) reste satisfaisant, avec une stabilité des notes au cours de la période 2012-2015 et environ 85 % du linéaire en état bon ou très bon. La part du réseau en état mauvais ou très mauvais demeure faible sur la période et n'excède pas 1 %", souligne le directeur général des infrastructures, des transports et de la mer, François Poupard.
Ce courrier, daté du 28 mars et adressé au président de l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa), fait suite à un rapport du Sénat publié le 8 mars, selon lequel "une tendance à la dégradation du réseau routier national non concédé et du réseau autoroutier a été observée ces dernières années".
Mais, selon la DGITM, le décalage vient de l'évolution, entre 2011 et 2012, de la méthode mise en place par l'État pour lui permettre d'apprécier l'état du réseau concédé.
"La nouvelle méthode de calcul de l'indicateur est plus discriminante que la précédente, elle conduit donc à un abaissement des notes (...) sans pour autant traduire une baisse effective du niveau de service et une dégradation de l'état de surface des chaussées du réseau routier national concédé. Elle formalise l'augmentation du niveau d'exigence de l'État vis-à-vis des sociétés concessionnaires", indique François Poupard dans son courrier.
Le rapport du sénateur Hervé Maurey (UDI-UC) recommandait à l'État de dégager les moyens suffisants pour assurer le bon état du réseau routier national, pointant du doigt une dégradation qui entraîne une hausse des coûts d'entretien. Il faisait le parallèle avec le réseau ferroviaire.
11.560 km d'autoroutes en France
Les sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA), filiales pour la plupart des géants français du BTP Eiffage et Vinci, ainsi que de l'espagnol Abertis, exploitent plus de 9.000 km d'autoroutes en France, sur un total de 11.560 km.
Le réseau routier français compte en tout plus d'un million de kilomètres de voirie : outre les autoroutes, il comprend 9.645 km de routes nationales, 378.973 km de routes départementales et 673.290 km de routes communales.
Ce courrier, daté du 28 mars et adressé au président de l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa), fait suite à un rapport du Sénat publié le 8 mars, selon lequel "une tendance à la dégradation du réseau routier national non concédé et du réseau autoroutier a été observée ces dernières années".
Mais, selon la DGITM, le décalage vient de l'évolution, entre 2011 et 2012, de la méthode mise en place par l'État pour lui permettre d'apprécier l'état du réseau concédé.
"La nouvelle méthode de calcul de l'indicateur est plus discriminante que la précédente, elle conduit donc à un abaissement des notes (...) sans pour autant traduire une baisse effective du niveau de service et une dégradation de l'état de surface des chaussées du réseau routier national concédé. Elle formalise l'augmentation du niveau d'exigence de l'État vis-à-vis des sociétés concessionnaires", indique François Poupard dans son courrier.
Le rapport du sénateur Hervé Maurey (UDI-UC) recommandait à l'État de dégager les moyens suffisants pour assurer le bon état du réseau routier national, pointant du doigt une dégradation qui entraîne une hausse des coûts d'entretien. Il faisait le parallèle avec le réseau ferroviaire.
11.560 km d'autoroutes en France
Les sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA), filiales pour la plupart des géants français du BTP Eiffage et Vinci, ainsi que de l'espagnol Abertis, exploitent plus de 9.000 km d'autoroutes en France, sur un total de 11.560 km.
Le réseau routier français compte en tout plus d'un million de kilomètres de voirie : outre les autoroutes, il comprend 9.645 km de routes nationales, 378.973 km de routes départementales et 673.290 km de routes communales.