Le déménagement de la PME familiale alsacienne de transport et de logistique vers la plaine a dynamisé son activité.
Weber Transports et Logistique tire un premier bilan positif de son déménagement du fond de la vallée sous-vosgienne de la Thur vers l'entrée de celle-ci. Mise en service en février 2020 après un investissement de 4 millions d’euros, la nouvelle implantation de 3.700 m2 de bureaux, d’atelier mécanique et d’entrepôt à Cernay (Haut-Rhin) "a redynamisé l’entreprise, assure sa présidente Sophie Weber. Elle nous donne plus de visibilité vis-à-vis des partenaires extérieurs, elle nous suscite un regain de candidatures et elle a procuré satisfaction et épanouissement aux salariés".
L’entreprise de transport fondée en 1973 par Gérard Weber, le père de Sophie, était auparavant basée à Oderen, où elle conserve une activité d’appoint. Cette localisation se justifiait surtout par les dérogations qu’elle apportait pour le franchissement à toute heure du très passant col de Bussang, ce qui représentait un gain de temps et de distance pour la livraison de pièces automobiles entre clients et fournisseurs d’un versant à l’autre des Vosges. Or, Weber a fait le choix de renoncer quasi-intégralement à ce secteur – qui représente encore 1 % du chiffre d’affaires –, pour se recentrer vers les autres industries, agroalimentaire en premier lieu, et vers le transport de déchets.
Montée progressive de la logistique
Cette réorganisation a porté ses fruits malgré la crise sanitaire qui s'est déclenchée un mois à peine après le déménagement. L’entreprise familiale qui opère une flotte de 37 poids lourds et emploie 50 salariés a conservé une légère croissance de son chiffre d’affaires à la clôture de son exercice 2019-20 au 30 juin (+ 2 %). Elle prévoit une augmentation plus substantielle pour l’exercice en cours, qui la ferait passer de 6,56 à 7,5 millions d’euros.
Elle a procédé à trois embauches depuis sa venue à Cernay.
Ce site apportait aussi l'opportunité de surfaces pour la logistique. Cette activité occupe 3.000 m2 (capacité de 4.000 palettes). Elle n’a encore représenté que 4 % du chiffre d’affaires de l'entreprise lors du dernier exercice mais sa part augmente, au point que Weber envisage une nouvelle extension de 3.000 m2, voire 6.000 m2 à terme, sur son terrain de près de 3 hectares. L’entreprise fait partie du réseau Evolutrans, dont Sophie Weber intègre le comité de direction en cette fin mai.
L’entreprise de transport fondée en 1973 par Gérard Weber, le père de Sophie, était auparavant basée à Oderen, où elle conserve une activité d’appoint. Cette localisation se justifiait surtout par les dérogations qu’elle apportait pour le franchissement à toute heure du très passant col de Bussang, ce qui représentait un gain de temps et de distance pour la livraison de pièces automobiles entre clients et fournisseurs d’un versant à l’autre des Vosges. Or, Weber a fait le choix de renoncer quasi-intégralement à ce secteur – qui représente encore 1 % du chiffre d’affaires –, pour se recentrer vers les autres industries, agroalimentaire en premier lieu, et vers le transport de déchets.
Montée progressive de la logistique
Cette réorganisation a porté ses fruits malgré la crise sanitaire qui s'est déclenchée un mois à peine après le déménagement. L’entreprise familiale qui opère une flotte de 37 poids lourds et emploie 50 salariés a conservé une légère croissance de son chiffre d’affaires à la clôture de son exercice 2019-20 au 30 juin (+ 2 %). Elle prévoit une augmentation plus substantielle pour l’exercice en cours, qui la ferait passer de 6,56 à 7,5 millions d’euros.
Elle a procédé à trois embauches depuis sa venue à Cernay.
Ce site apportait aussi l'opportunité de surfaces pour la logistique. Cette activité occupe 3.000 m2 (capacité de 4.000 palettes). Elle n’a encore représenté que 4 % du chiffre d’affaires de l'entreprise lors du dernier exercice mais sa part augmente, au point que Weber envisage une nouvelle extension de 3.000 m2, voire 6.000 m2 à terme, sur son terrain de près de 3 hectares. L’entreprise fait partie du réseau Evolutrans, dont Sophie Weber intègre le comité de direction en cette fin mai.