Malmenés par la crise du coronavirus qui a désorganisé la filière, les transporteurs routiers ont appelé l’État à l'aide mercredi 8 avril, estimant que leurs entreprises "déposeraient le bilan les unes après les autres" sans soutien gouvernemental.
"Avec plus de 70 % des entreprises en arrêt partiel ou total de leur activité, c'est la continuité même de la chaîne logistique qui est en jeu actuellement", déplorent les principales organisations professionnelles du secteur, FNTR, OTRE et Union TLF.
"Le secteur lance un appel aux pouvoirs publics pour la mise en place de mesures dédiées de soutien, notamment en termes de trésorerie", pour "permettre aux entreprises de résister au choc maintenant" et "anticiper la reprise d'après-crise", indiquent-elles.
Avec le confinement de la population, "certaines entreprises de transport sont (...) en surrégime avec des équipes exsangues pour absorber les besoins en produits de première nécessité des 67 millions de Français".
Parallèlement, l'arrêt de "pans entiers de l'économie française" a eu "des conséquences très lourdes pour les entreprises de transport et de logistique", relèvent-elles.
Les pertes s'accumulent en raison d'importants surcoûts
Résultat, selon elles : les entreprises de transport routier "continuent de travailler, accumulant des pertes en raison d'importants surcoûts (retours à vide, heures supplémentaires du fait de l'extension des temps de conduite et du travail du dimanche et jours fériés, achats des produits sanitaires et de protection)".
"Nous tenons, mais jusqu'à quand ?", interrogent les organisations patronales du secteur, estimant que "sans appui concret au secteur, les entreprises ne tiendront pas, déposeront le bilan les unes après les autres et ne pourront pas assurer la reprise d'après-crise".
"Le secteur lance un appel aux pouvoirs publics pour la mise en place de mesures dédiées de soutien, notamment en termes de trésorerie", pour "permettre aux entreprises de résister au choc maintenant" et "anticiper la reprise d'après-crise", indiquent-elles.
Avec le confinement de la population, "certaines entreprises de transport sont (...) en surrégime avec des équipes exsangues pour absorber les besoins en produits de première nécessité des 67 millions de Français".
Parallèlement, l'arrêt de "pans entiers de l'économie française" a eu "des conséquences très lourdes pour les entreprises de transport et de logistique", relèvent-elles.
Les pertes s'accumulent en raison d'importants surcoûts
Résultat, selon elles : les entreprises de transport routier "continuent de travailler, accumulant des pertes en raison d'importants surcoûts (retours à vide, heures supplémentaires du fait de l'extension des temps de conduite et du travail du dimanche et jours fériés, achats des produits sanitaires et de protection)".
"Nous tenons, mais jusqu'à quand ?", interrogent les organisations patronales du secteur, estimant que "sans appui concret au secteur, les entreprises ne tiendront pas, déposeront le bilan les unes après les autres et ne pourront pas assurer la reprise d'après-crise".