Les prix du transport routier de marchandises ont atteint un nouveau record en Europe au troisième trimestre, mais la hausse tend à se tasser, selon l'Union internationale des transports routiers.
L'indice de référence des taux de fret routiers contractuels européen s'établit à 129,7 points – avec une base 100 début 2017 – au troisième trimestre, en hausse de 19,6 points en un an, selon l'étude de l'Union internationale des transports routiers (IRU), du cabinet Ti et de la place de marché Upply (qui appartient à Geodis, filiale de la SNCF). Sur Paris-Madrid, la hausse a même atteint 22 % en un an.
L'étude, qui différencie désormais les taux contractuels et les taux spot – pour un transport immédiat –, donne également un record pour ces derniers, à 142,6 points, soit 26,4 points de plus en un an.
Cette hausse est due à l’augmentation du coût du gazole, à l'inflation et à la pénurie de conducteurs. La sécheresse en Europe a de plus entraîné une réduction de la capacité de fret fluvial cet été, reportant la demande sur le fret routier.
La progression des taux de fret a cependant ralenti, ce qui prouve pour les auteurs que "le marché s'est adapté aux coûts plus élevés", tandis que "la hausse des coûts de production et la baisse du pouvoir d'achat des consommateurs ont commencé à atténuer la pression de la demande".
Pénurie de chauffeurs
Les coûts du carburant, qui représentent habituellement un tiers du total des coûts d'exploitation du transport, peuvent désormais représenter jusqu'à 50 % des coûts, compte tenu de la flambée des prix.
Les derniers chiffres de l'IRU montrent d'autre part que de 380.000 à 425.000 postes de chauffeurs routiers n'étaient pas pourvus en 2021, soit près de 10 % des effectifs théoriques. Leur nombre devrait augmenter de 40 % d'ici la fin 2022, une détérioration qui s'explique surtout par le vieillissement de la profession et des difficultés à recruter de jeunes chauffeurs.
La situation devrait encore empirer à plus long terme, avec un nombre de postes non pourvus multiplié par 7 d'ici 2026 en France, selon l'étude.
L'étude, qui différencie désormais les taux contractuels et les taux spot – pour un transport immédiat –, donne également un record pour ces derniers, à 142,6 points, soit 26,4 points de plus en un an.
Cette hausse est due à l’augmentation du coût du gazole, à l'inflation et à la pénurie de conducteurs. La sécheresse en Europe a de plus entraîné une réduction de la capacité de fret fluvial cet été, reportant la demande sur le fret routier.
La progression des taux de fret a cependant ralenti, ce qui prouve pour les auteurs que "le marché s'est adapté aux coûts plus élevés", tandis que "la hausse des coûts de production et la baisse du pouvoir d'achat des consommateurs ont commencé à atténuer la pression de la demande".
Pénurie de chauffeurs
Les coûts du carburant, qui représentent habituellement un tiers du total des coûts d'exploitation du transport, peuvent désormais représenter jusqu'à 50 % des coûts, compte tenu de la flambée des prix.
Les derniers chiffres de l'IRU montrent d'autre part que de 380.000 à 425.000 postes de chauffeurs routiers n'étaient pas pourvus en 2021, soit près de 10 % des effectifs théoriques. Leur nombre devrait augmenter de 40 % d'ici la fin 2022, une détérioration qui s'explique surtout par le vieillissement de la profession et des difficultés à recruter de jeunes chauffeurs.
La situation devrait encore empirer à plus long terme, avec un nombre de postes non pourvus multiplié par 7 d'ici 2026 en France, selon l'étude.
