Les sociétés d’autoroutes devront "contribuer financièrement à la transition" écologique, assure le ministre des Transports, Clément Beaune, qui évoque également un futur "travail public" sur le modèle des concessions.
"Les prochaines années, les sociétés d’autoroutes devront contribuer financièrement à la transition : nous en discuterons dans les prochains mois, sans aucun tabou, y compris sur le plan fiscal", a déclaré le ministre des Transports, dans une interview publiée le 10 février dans "Le Monde".
Clément Beaune appelle aussi à court terme les sociétés à "utiliser leurs marges pour investir plus dans la transition écologique (bornes électriques sur toutes les aires, parkings de covoiturage…)".
Les péages de réseaux autoroutiers français ont augmenté depuis le 1er février. La hausse, qui atteint en moyenne 4,75 %, a été plus élevée que les années précédentes.
Contrats plus courts ?
Concernant le modèle des concessions qui arrivent à échéance à partir de 2030, le ministre annonce que sera lancé "au printemps un travail public avec les parlementaires, des économistes, des organisations non gouvernementales, les sociétés d’autoroutes elles-mêmes, sur l’avenir des concessions". "Faut-il à l’avenir que la route finance encore la route, ou que les péages financent le transport ferroviaire notamment ? Il faut bâtir un autre modèle", selon lui.
L'Autorité de régulation des transports a proposé en janvier de privilégier des contrats plus courts entre les sociétés d'autoroutes et l'État, pour laisser à ce dernier une plus grande marge de manœuvre, alors que les principales concessions – notamment Vinci, Eiffage et Sanef – arriveront à terme entre 2031 et 2036.
Clément Beaune appelle aussi à court terme les sociétés à "utiliser leurs marges pour investir plus dans la transition écologique (bornes électriques sur toutes les aires, parkings de covoiturage…)".
Les péages de réseaux autoroutiers français ont augmenté depuis le 1er février. La hausse, qui atteint en moyenne 4,75 %, a été plus élevée que les années précédentes.
Contrats plus courts ?
Concernant le modèle des concessions qui arrivent à échéance à partir de 2030, le ministre annonce que sera lancé "au printemps un travail public avec les parlementaires, des économistes, des organisations non gouvernementales, les sociétés d’autoroutes elles-mêmes, sur l’avenir des concessions". "Faut-il à l’avenir que la route finance encore la route, ou que les péages financent le transport ferroviaire notamment ? Il faut bâtir un autre modèle", selon lui.
L'Autorité de régulation des transports a proposé en janvier de privilégier des contrats plus courts entre les sociétés d'autoroutes et l'État, pour laisser à ce dernier une plus grande marge de manœuvre, alors que les principales concessions – notamment Vinci, Eiffage et Sanef – arriveront à terme entre 2031 et 2036.