Abaissant de 10 % les émissions de CO2, de 70 % les Nox et de près de 100 % les particules, le gaz carburant ne fait plus débat dans le transport routier. Les réseaux de distribution se développent en France.
Lors du SITL Europe fin mars, l’Association française du gaz naturel pour véhicules a remis au ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer un rapport sur le marché du gaz carburant d’ici 2020 et à l’horizon 2030. Élément de réponse possible de la France à la directive européenne dite "AFI" sur le déploiement des carburants alternatifs qui impose à chaque État membre de présenter un plan d’actions d’ici le 18 novembre 2016, ce document estime à 250 le nombre de stations publiques nécessaires sur le territoire national entre 2020 et 2030. Représentant un investissement de 200 millions d’euros, ce réseau correspondrait aux besoins d’un parc de 11.000 poids lourds et de 20.000 utilitaires roulant au gaz. Selon l’AFGNV, il serait financé "en grande partie par les acteurs privés" moyennant, "le maintien de l’écart de fiscalité entre le gaz et le diesel jusqu’en 2025" et un soutien à l’achat de véhicules au gaz pour compenser leur surcoût.
Projet LNG Motion
Sur le terrain, plusieurs initiatives préfigurent ce futur réseau national comme le projet LNG Motion porté par Axègaz et Groupe Charles André (GCA). D’envergure européenne, il prévoit de déployer 42 stations-service publiques de gaz liquéfié (GNL) et compressé (GNC) dans neuf pays européens, ainsi qu’une flotte d’au minimum 200 véhicules.
Projet LNG Motion
Sur le terrain, plusieurs initiatives préfigurent ce futur réseau national comme le projet LNG Motion porté par Axègaz et Groupe Charles André (GCA). D’envergure européenne, il prévoit de déployer 42 stations-service publiques de gaz liquéfié (GNL) et compressé (GNC) dans neuf pays européens, ainsi qu’une flotte d’au minimum 200 véhicules.