Les transporteurs routiers britanniques se sont inquiétés mercredi 14 octobre de manquer cruellement d'informations sur la fin de la période de transition post-Brexit. Selon une étude menée par l'association nationale des transporteurs routiers, 91 % des entreprises du secteur se disent insuffisamment informées sur les dispositifs d'après sortie de l'UE. Les transporteurs, les chargeurs, les commissionnaires de transport, les logisticiens et les ports disent manquer d'informations, y compris sur le système informatique pour les camions à destination de l'UE, toujours en phase de test, ainsi que sur le nouveau permis demandé pour accéder au Kent, où se situe Douvres.
Le Royaume-Uni est sorti de l'Union européenne le 31 janvier dernier mais quittera effectivement le marché unique européen le 1er janvier prochain, sans que les négociations commerciales n'aient connu de réelles avancées à l'approche de l'échéance.
Aussi bien dans le cas d'un accord de libre-échange que d'un "no deal", des dispositifs très complexes doivent être mis en place pour assurer le passage des camions vers l'UE. "Il y a énormément à faire pour être prêt et pouvoir dire que les choses vont fonctionner sans accroc le 1er janvier", a averti Elizabeth de Jong, l'une des responsables de la fédération Logistics UK, lors d'une audition parlementaire.
Le gouvernement a déjà reconnu que, dans le scénario le plus pessimiste, des files atteignant 7.000 poids lourds étaient à redouter à l'approche des ports du sud-est de l'Angleterre.
Devant les députés, le directeur général de l'association des transporteurs routiers, Richard Burnett, a demandé aux autorités des détails aussi bien sur les toilettes mobiles que sur la disponibilité de nourriture et d'eau en cas de longues files de camions.
Le Royaume-Uni est sorti de l'Union européenne le 31 janvier dernier mais quittera effectivement le marché unique européen le 1er janvier prochain, sans que les négociations commerciales n'aient connu de réelles avancées à l'approche de l'échéance.
Aussi bien dans le cas d'un accord de libre-échange que d'un "no deal", des dispositifs très complexes doivent être mis en place pour assurer le passage des camions vers l'UE. "Il y a énormément à faire pour être prêt et pouvoir dire que les choses vont fonctionner sans accroc le 1er janvier", a averti Elizabeth de Jong, l'une des responsables de la fédération Logistics UK, lors d'une audition parlementaire.
Le gouvernement a déjà reconnu que, dans le scénario le plus pessimiste, des files atteignant 7.000 poids lourds étaient à redouter à l'approche des ports du sud-est de l'Angleterre.
Devant les députés, le directeur général de l'association des transporteurs routiers, Richard Burnett, a demandé aux autorités des détails aussi bien sur les toilettes mobiles que sur la disponibilité de nourriture et d'eau en cas de longues files de camions.