Les entreprises du transport routier de marchandises et de la logistique, qui se sentent les "grandes oubliées" du reconfinement, exigent des "conditions dignes de travail" pour les chauffeurs, en particulier la possibilité de prendre des "repas chauds à table" sur leur trajet.
"Fermetures des aires de repos, impossibilité d'accéder aux sanitaires et aux douches, absence de point de restauration" : les "difficultés s'accumulent" pour les routiers, affirment dans un communiqué commun cinq organisations professionnelles.
Ainsi, la FNTR, TLF, OTRE, Unostra et la Chambre syndicale du déménagement, "exigent que les points de restauration puissent accueillir à table les conducteurs pour leur servir des repas chauds, c'est le minimum que la nation leur doit". Car "sans eux, l'approvisionnement des 67 millions de Français est impossible", soulignent-elles. Ces entreprises "se sentent de nouveau les grandes oubliées" du gouvernement, après avoir exigé ces derniers mois "un plan de continuité de l'activité" tenant compte des conditions de travail des conducteurs.
Or, "si le gouvernement a réaffirmé le principe d'ouverture de toutes les stations-service, des sanitaires et des points de restauration, force est de constater que, sur le terrain, ce n'est pas une réalité, notamment sur le réseau non concédé géré par l'État", selon les cinq organisations patronales. Dénonçant une "situation intolérable", elles vont diffuser sur les réseaux sociaux une liste d'entreprises "qui ouvrent et accueillent les conducteurs partout en France", sous la bannière #OnRoulePourVous.
Lundi 2 novembre, lors d'un point sur le reconfinement, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a déclaré : "Nous avons bien conscience de la nécessité pour les transporteurs routiers de pouvoir se restaurer, avoir accès à des sanitaires, de pouvoir tout simplement travailler dans des conditions normales". Pour elle, "aujourd'hui, les relais routiers peuvent ouvrir en proposant uniquement des services de vente et de restauration à emporter, mais nous avons entendu la demande de repas sur place pour les routiers".
Le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a indiqué mardi soir sur RTL qu'il espérait pouvoir mettre en œuvre "en fin de semaine" un protocole sanitaire de façon à ce que les routiers puissent "prendre un repas chaud au chaud". Pour le ministre délégué, "nous leur devons bien ça, et le sujet, c'est de savoir comment".
"Fermetures des aires de repos, impossibilité d'accéder aux sanitaires et aux douches, absence de point de restauration" : les "difficultés s'accumulent" pour les routiers, affirment dans un communiqué commun cinq organisations professionnelles.
Ainsi, la FNTR, TLF, OTRE, Unostra et la Chambre syndicale du déménagement, "exigent que les points de restauration puissent accueillir à table les conducteurs pour leur servir des repas chauds, c'est le minimum que la nation leur doit". Car "sans eux, l'approvisionnement des 67 millions de Français est impossible", soulignent-elles. Ces entreprises "se sentent de nouveau les grandes oubliées" du gouvernement, après avoir exigé ces derniers mois "un plan de continuité de l'activité" tenant compte des conditions de travail des conducteurs.
Or, "si le gouvernement a réaffirmé le principe d'ouverture de toutes les stations-service, des sanitaires et des points de restauration, force est de constater que, sur le terrain, ce n'est pas une réalité, notamment sur le réseau non concédé géré par l'État", selon les cinq organisations patronales. Dénonçant une "situation intolérable", elles vont diffuser sur les réseaux sociaux une liste d'entreprises "qui ouvrent et accueillent les conducteurs partout en France", sous la bannière #OnRoulePourVous.
Lundi 2 novembre, lors d'un point sur le reconfinement, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a déclaré : "Nous avons bien conscience de la nécessité pour les transporteurs routiers de pouvoir se restaurer, avoir accès à des sanitaires, de pouvoir tout simplement travailler dans des conditions normales". Pour elle, "aujourd'hui, les relais routiers peuvent ouvrir en proposant uniquement des services de vente et de restauration à emporter, mais nous avons entendu la demande de repas sur place pour les routiers".
Le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a indiqué mardi soir sur RTL qu'il espérait pouvoir mettre en œuvre "en fin de semaine" un protocole sanitaire de façon à ce que les routiers puissent "prendre un repas chaud au chaud". Pour le ministre délégué, "nous leur devons bien ça, et le sujet, c'est de savoir comment".