La santé financière des transporteurs se détériore, alerte la Fédération nationale des transports routiers. Leur trésorerie est mise à mal en raison de la hausse de leurs coûts et des répercussions, au mieux, en décalage dans leurs tarifs. La tension sur les recrutements demeure.
Plus des trois-quarts des patrons du transport routier se déclarent inquiets sur l’évolution de leur entreprise, selon le dernier baromètre d’opinions de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR). Le premier motif de cette inquiétude est l'augmentation de leurs coûts de revient. Selon le Comité national routier (CNR), la hausse des coûts de revient du secteur serait de 5,2 % à 5,8 % hors carburant.
Les salaires, frais de déplacement compris, et les prix des véhicules avec leurs équipements sont les postes qui enregistrent les plus fortes progressions. En prenant en compte les dépenses de carburant, l'augmentation des coûts de revient est estimée dans une fourchette de 16 % à 19 % par le CNR.
Négociations difficiles
À ces niveaux, les transporteurs reconnaissent n’obtenir qu'une répercussion partielle dans leurs prix de transport auprès de leurs clients. Dans le meilleur des cas, la hausse tarifaire couvre celle du prix du combustible dans le cadre du mécanisme obligatoire appelé "pied de facture" ou "surcharge carburant".
Les transporteurs ont, en revanche, plus de mal à répercuter l'augmentation des autres coûts. La dernière étude du consultant Bp2r sur le transport routier indiquait d’ailleurs que les clients de ce genre de prestations anticipaient une augmentation de leurs prix limitée à 3,6 % sur l'ensemble de l'année 2022. Près de 80 % se déclaraient aussi contre de fortes revalorisations tarifaires.
Pénurie de conducteurs
Cette situation rejaillit sur les projets d'investissement des entreprises de transport dans leur parc de véhicules. Au plus bas, selon le FNTR, ces projets semblent également gelés en raison de l'allongement des délais de livraison des camions neufs et de leurs prix en hausse.
Le deuxième motif d’inquiétude relevé par le baromètre d'opinions de la FNTR concerne l'emploi des conducteurs. "Les difficultés de recrutement persistent et s’aggravent", constate la fédération. Elles atteindraient un niveau record et toucheraient 71 % des transporteurs, selon l’INSEE.
Les salaires, frais de déplacement compris, et les prix des véhicules avec leurs équipements sont les postes qui enregistrent les plus fortes progressions. En prenant en compte les dépenses de carburant, l'augmentation des coûts de revient est estimée dans une fourchette de 16 % à 19 % par le CNR.
Négociations difficiles
À ces niveaux, les transporteurs reconnaissent n’obtenir qu'une répercussion partielle dans leurs prix de transport auprès de leurs clients. Dans le meilleur des cas, la hausse tarifaire couvre celle du prix du combustible dans le cadre du mécanisme obligatoire appelé "pied de facture" ou "surcharge carburant".
Les transporteurs ont, en revanche, plus de mal à répercuter l'augmentation des autres coûts. La dernière étude du consultant Bp2r sur le transport routier indiquait d’ailleurs que les clients de ce genre de prestations anticipaient une augmentation de leurs prix limitée à 3,6 % sur l'ensemble de l'année 2022. Près de 80 % se déclaraient aussi contre de fortes revalorisations tarifaires.
Pénurie de conducteurs
Cette situation rejaillit sur les projets d'investissement des entreprises de transport dans leur parc de véhicules. Au plus bas, selon le FNTR, ces projets semblent également gelés en raison de l'allongement des délais de livraison des camions neufs et de leurs prix en hausse.
Le deuxième motif d’inquiétude relevé par le baromètre d'opinions de la FNTR concerne l'emploi des conducteurs. "Les difficultés de recrutement persistent et s’aggravent", constate la fédération. Elles atteindraient un niveau record et toucheraient 71 % des transporteurs, selon l’INSEE.